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M. Julien Aubert appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la présence salafiste en France. En effet, plusieurs sociologues et spécialistes du monde musulman estiment que le salafisme est une dérive sectaire de l'Islam. Et, malheureusement, les faits de ces derniers mois nous ont montré que ce courant était bien souvent un point de passage pour ceux qui prennent la décision de mener un combat contre l'Occident. Alors que le salafisme se définit comme un mouvement sunnite revendiquant un retour à l'islam des origines, il apparaît qu'aujourd'hui ce courant fondamentaliste prône, au mieux, le repli sur soi et l'isolement, méprisant les lois et valeurs de la République, et au pire une idéologie révolutionnaire pouvant mener certains au djihadisme et au meurtre. Aussi, compte-tenu de l'importance grandissante de ce mouvement et de la multiplication des associations salafistes locales qui jettent le discrédit sur l'ensemble de la communauté musulmane de France, il lui demande si le Gouvernement entend dissoudre toute association ayant pour objet l'organisation de la vie d'autrui sur base d'une idéologie sectaire.
Cette question n'a pas encore de réponse.
4 commentaires :
Le 04/05/2016 à 08:52, عبد السلام (Divers) a dit :
La société est dans une impasse si les gens ne reviennent pas à un standard de normalité sur la prédication !
La liberté d'expression ne peut pas être illimitée, car sinon cela peut mener à l'appel au crime. Pour l'intérêt général et le bien de tous, il faut fatalement distinguer et différencier entre les bons prêcheurs et les mauvais prêcheurs, les bonnes paroles et les mauvaises paroles, d'entre les incitations au mal, de l'appel à la vérité.
L'islamophobie peut être qualifiée de "prosélytisme" ou plus justement de prédication malsaine ; inciter à avoir peur de l'islam ou à se méfier des musulmans sans distinction.
Nous ne sommes pas infaillibles, mais Dieu nous a donné des références infaillibles. Allah nous jugera certes sur nos paroles.
Il est rapporté dans le «Mowatta» de l'imam Mâlik ainsi que dans les ouvrages de At Tirmidhî et d'ibn Mâja, que l'Envoyé d'Allah - صلى الله عليه وسلم - a dit :
« Certes l'homme peut prononcer une parole agréée d'Allah sans en mesurer toutes les conséquences, et pour laquelle Allah lui accordera Son Agrément jusqu'au jour où il Le rencontrera. Et l'homme peut également prononcer un mot sans en mesurer la gravité, et qui lui vaudra le Courroux divin jusqu'au jour où il Le rencontrera. »
Ceci est aussi rapporté par l'imam Al Boukhari dans son Sahih avec des mots proches; selon Abou Houreyra que le Messager d'Allah - صلى الله عليه وسلم - a dit :
« Certes, il arrive au serviteur de prononcer, sans y prendre garde, un mot qui lui vaudra l'Agrément d'Allah et pour lequel Allah l'élèvera de plusieurs degrés. Mais le serviteur peut également laisser échapper par mégarde un mot qui lui vaudra le Courroux divin et lui vaudra d'être précipité en Enfer. »
L'imâm Mohammed ibnou Idriss Ach-Châfi'î - qu'Allah lui fasse miséricorde - a dit :
« Si l'on veut parler, il faut réfléchir avant de le faire ; si l'on est convaincu de l'utilité de la parole, alors parlons ! Mais si l'on doute de l'utilité des mots, mieux vaut alors se taire, jusqu'à ce que la nécessité de la parole devienne évidente. »
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Le 04/05/2016 à 09:11, عبد السلام (Divers) a dit :
Important ; Important ; http://www.lavoiedroite.com/conferences/le-terrorisme-et-le-danger-des-kharijites
La salafiya n'est pas une secte pronant les attentats. Voir aussi ; http://www.lavoiedroite.com/conferences/non-aux-kharijites-l-llkhwrj
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Le 04/05/2016 à 09:43, laïc a dit :
"Nous ne sommes pas infaillibles, mais Dieu nous a donné des références infaillibles. Allah nous jugera certes sur nos paroles. "
En République, ce n'est pas Dieu ou Allah qui juge, mais le juge dans son tribunal. Et s'il entend des choses désagréables aux oreilles de la loi profane, même s'ils elles sont agréables aux oreilles de Dieu ou Allah, il saura en tirer les conséquences inévitables.
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Le 18/07/2016 à 10:17, laïc a dit :
"La liberté d'expression ne peut pas être illimitée, car sinon cela peut mener à l'appel au crime."
Dites-vous ça pour les versets terroristes du coran appelant au crime contre les infidèles ? Normalement, si on suit votre logique, vous devriez être également pour la suppression de tous les appels à la haine et au crime venant du coran. Car on ne voit vraiment pas pourquoi ce qui serait bon pour les autres ne le serait subitement plus pour vous, du moment que c'est écrit dans le coran. Le coran n'est pas intouchable, un appel à la haine en vaut bien un autre, quelle que soit sa provenance et quelle que soit sa datation, du moment qu'il est réemployé de nos jours. Rappelons que le coran n'a de valeur sacré que pour les musulmans, et que donc pour toute personne non musulmane ainsi que pour la République laïque ce recueil ce texte n'a strictement aucune valeur sacrée. Ainsi, pas de deux poids deux mesures contraires à la laïcité : pas d'appels à la haine contre les musulmans, mais pas non plus d'appels à la haine venant des musulmans contre les infidèles, que ces appels soient oraux ou provenant d'une source écrite appelée coran qui date du 7ème siècle après JC.
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