Pierre Morange
Question N° 84760 au Ministère du travail
Question soumise le 14 juillet 2015
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M. Pierre Morange souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le problème aigu posé par l'absence d'alimentation dans certaines professions. L'observance stricte du jeûne du ramadan impose une privation de nourriture pendant la durée diurne sur un mois environ. Elle est protégée par notre principe de libre exercice de culte. Cette pratique cependant n'est pas sans effets et peut provoquer chez ses adeptes, par exemple, des accès de faiblesse, des malaises et des évanouissements, une baisse de vigilance, une sérieuse déshydratation ou encore des comportements nerveux ou agressifs. Cela est plus sensible encore dans des cas d'environnement stressant, de températures extrêmes ou de sollicitation physique. Il est inquiétant de penser que certains de nos concitoyens pourraient être sujets à de telles faiblesses alors qu'ils sont en charge d'autrui (conducteurs de transport en commun, par exemple), qu'ils sont aux commandes d'une machine, qu'ils sont porteurs d'une arme, etc. Le risque d'un drame national est bien réel. Il le prie de bien vouloir lui indiquer quelles mesures il entend prendre pour éviter de telles mises en danger de la vie d'autrui.
Réponse
Cette question n'a pas encore de réponse.
1 commentaire :
Le 14/07/2015 à 11:04, laïc a dit :
Notre principe de libre exercice des cultes ne protège les cultes que dans la mesure où ces cultes ne s'opposent pas aux lois républicaines existantes, ni lorsqu'ils mettent en danger la vie, la sécurité ou la tranquillité d'autrui. Normalement, il devrait y avoir dans chaque contrat d'embauche une disposition prévoyant que l'employé devra être normalement alimenté dans le cadre de ses fonctions, et qu'en cas inverse, pour quelle que raison que ce soit, il sera immédiatement licencié.
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