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Jean-Pierre Barbier
Question N° 90323 au Ministère de l’éducation nationale


Question soumise le 20 octobre 2015

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M. Jean-Pierre Barbier attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la possibilité d'instaurer dans les restaurants scolaires un menu végétarien « en alternative au menu quotidien ». Une tribune parue, il y a quelques semaines dans un quotidien national et signée, notamment, par plusieurs philosophes et journalistes, propose la généralisation d'une option végétarienne qui permettrait de satisfaire simultanément toutes les préférences alimentaires, de quelque ordre qu'elles soient. Cette perspective est inquiétante. En effet, le restaurant scolaire ne sert pas seulement à nourrir des élèves entre deux moments de cours. C'est aussi un lieu d'apprentissage du repas, structuré composé d'une entrée, d'un plat principal associant apport protidique et un accompagnement (céréales, légumes), d'un laitage et d'un dessert à plusieurs reprises. Le ministère de l'éducation nationale a mis en avant « l'aspect éducatif » du repas pris en restauration scolaire. De plus, la viande est la principale source de protéines, de fer, de zinc et de vitamines B3, B6 et B12. Elle est essentielle à l'équilibre alimentaire. Enfin, la mise en place d'un repas végétarien de substitution au menu quotidien aurait pour conséquence directe de faire chuter les volumes de viande consommée dans les restaurants scolaires et donc de précipiter la crise que traverse aujourd'hui la filière viande française. Aussi, il lui demande de ne pas prendre sur ce sujet une décision qui viserait à affaiblir nos enfants et à déstabiliser nos territoires.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

1 commentaire :

Le 18/03/2016 à 11:47, laïc a dit :

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Tout à fait. Ce qui est désolant, c'est que ces menus végétariens ont été proposés pour des raisons essentiellement religieuses, et que c'est donc la religion qui, comme dit M. le député "viserait à affaiblir nos enfants et à déstabiliser nos territoires."

Car pour l'islam, les doubles menus ne sont pas suffisants, en effet à quoi bon remplacer du porc par du poulet si le poulet n'est pas halal ? Donc, pour vivre son intégrisme en toute tranquillité dans le milieu scolaire, les demandes revendicatives et cultuelles de l'islam portent en faveur d'un régime végétarien, qui empêchera les enfants de musulmans intégristes de manger de la viande "impure", quelle qu'elle soit, tout en restant dans le milieu scolaire.

Il est clair que la République ne peut en aucun cas se faire la complice d'une telle demande anti-laïque, d'autant que, comme dit M. le député, le restaurant scolaire est " un lieu d'apprentissage du repas", et l'on pourrait rajouter un lieu d'apprentissage de la vie en collectivité, et cet apprentissage sera perdu si les enfants de musulmans refusent la convivialité autour du repas en refusant de manger comme les autres pour des raisons religieuses. La cantine scolaire de la République ne doit pas être le lieu d'apprentissage de la discrimination et de l'apartheid religieux, qui entraîne la haine inter-communautaire, alors qu'il ne doit y avoir qu'une seule nation française, sans communauté.

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