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M. Serge Grouard attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la réforme de l'orthographe qui entrera en vigueur en septembre 2016. L'Académie française, dont l'avis de 1990 sur lequel s'appuie cette réforme avait également clairement précisé qu'elle était opposée à toute modification autoritaire de l'orthographe, s'interroge aujourd'hui « sur les raisons de l'exhumation par le ministère de l'Éducation nationale d'un projet vieux d'un quart de siècle et qui, à quelques exceptions près, n'a pas reçu la sanction de l'usage. Plus que la maîtrise de l'orthographe, défaillante, c'est la connaissance même des structures de la langue et des règles élémentaires de la grammaire qui fait complètement défaut à un nombre croissant d'élèves, comme le montrent les enquêtes internationales menées ces dernières années, qui, toutes, attestent le net recul de la France par rapport à d'autres pays européens dans le domaine de la langue » (déclaration officielle de l'Académie française du 11 février 2016). Et nous nous interrogeons avec elle. Nos enfants sont la richesse de la France, son avenir. Ils méritent mieux qu'un appauvrissement de ce que la langue française a à leur léguer. Ils méritent au contraire d'être guidés dans l'apprentissage du magnifique héritage qu'elle leur offre. Il lui demande donc de revenir sur l'application d'un texte dont l'objectif, détourné, n'était pas de s'imposer à tous.
Cette question n'a pas encore de réponse.
1 commentaire :
Le 07/03/2016 à 14:49, laïc a dit :
Des études ont montré que les élèves qui apprenaient le latin au collège avaient 3 points de plus en moyenne de français que les élèves qui n'étudiaient pas le latin. Dans ces conditions scientifiquement prouvées, la conclusion s'impose d'elle-même : pour que les petits Français aient enfin de bonnes notes en grammaire, en syntaxe, en compréhension de la langue, et aussi en orthographe, il faut qu'ils étudient tous le latin, sans exception. Et que fait l’Éducation nationale, dans sa très grande médiocrité qui va jusqu'à ignorer les résultats de la science pour mieux faire aboutir sa pitoyable réforme des collèges ? Il va rendre plus difficile et approximative l'étude du latin, qui forge une véritable musculature intellectuelle permettant d'avoir de bons résultats en français. Qu'il n'aille pas se plaindre après des mauvais résultats des jeunes Français en français, ce ne sera que le résultat de sa lamentable action contre ce qui permet d'élever le niveau réel des Français dans leur langue.
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