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M. Kléber Mesquida appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les préoccupations des opticiens-optométristes en particulier dans les zones rurales. L'accès aux services visuels est un véritable parcours du combattant sur les territoires français, soit 11 jours en moyenne pour avoir un rendez-vous avec un ophtalmologiste. Dans d'autres pays qui disposent d'une plus faible densité d'ophtalmologistes les délais d'attente sont presque inexistants. Les perspectives sont peu réjouissantes pour les années à venir. En effet, la population est vieillissante et les besoins vont se multiplier. Dans le département de l'Hérault, ce sont 28 % des ophtalmologistes qui vont atteindre l'âge de la retraite dans les 5 ans. Et un professionnel sur deux n'est pas remplacé. La formation des ophtalmologistes est très longue, 12 à 13 années. Aussi les optométristes indiquent que la majorité des pays européens leurs donnent la responsabilité de la prescription des lunettes ou des lentilles de contact, ainsi que d'un dépistage de qualité, sauf en France. L'harmonisation avec la réglementation de ces pays réduirait sensiblement les délais d'attente, notamment dans les territoires ruraux. La profession d'optométriste reconnue d'utilité publique par l'OMS et présente sur territoire français depuis plus de 30 ans, s'inquiète de ne pas être reconnue en tant que telle. Par ailleurs, elle regrette que les mutuelles lui imposent le type de verre à vendre à ses clients, le matériau, la géométrie, les traitements. Elle indique que ces actions ne relèvent pas de la compétence de la mutuelle mais du professionnel de santé. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures elle compte prendre pour répondre à la profession d'optométriste.
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