Mme Geneviève Levy attire l'attention de M. le ministre de la défense sur la profanation de la chapelle de la base navale de Toulon. Dans la nuit du 8 décembre 2012, on s'en est pris aux trois grands symboles de la foi catholique : le Saint Sacrement (tabernacle renversé et brisé, les saintes espèces répandues sur le sol), le baptistère totalement brisé et l'ambon (la Parole de Dieu jetée à terre et piétinée). Ces actes de vandalisme ont profondément choqué les croyants du territoire toulonnais et plus globalement tous les Toulonnais, quelle que soit leur croyance. Les citoyens ont regretté vivement l'absence de réaction immédiate de sa part dénonçant ces agissements. Il leur a fallu se contenter d'un très succinct communiqué de presse de la marine nationale le dimanche 9 décembre 2012 en milieu d'après-midi. À ce jour, il n'a toujours pas fait de déclaration pour condamner cette profanation. C'est pourquoi elle souhaiterait connaître l'avancée de l'enquête de la gendarmerie de la marine nationale et obtenir de sa part un message de réconfort à l'attention de toutes les personnes heurtées par cette profanation.
La chapelle de la base navale de Toulon a été vandalisée et profanée dans la nuit du 7 au 8 décembre 2012. Dans un communiqué conjoint du 14 décembre dernier, le ministre de la défense et le chef d'état-major de la marine ont condamné avec la plus grande fermeté ces actes choquants et inqualifiables, au nom de l'ensemble de la communauté de défense. L'enquête confiée à la gendarmerie maritime par les autorités du ministère se poursuit, et tout est mis en oeuvre afin que le ou les auteurs de ces faits soient rapidement appréhendés et présentés à la justice.
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