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Guillaume Chevrollier
Question N° 2303 au Ministère de l'enseignement supérieur


Question soumise le 31 juillet 2012

M. Guillaume Chevrollier attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la nécessité de soutenir la recherche en matière de développement de reins artificiels, qui permettrait de soustraire les malades insuffisants rénaux aux hémodialyses subies au rythme de trois à quatre fois par semaine. La taille du dialyseur a déjà été divisée par dix en dix ans, et atteindra bientôt celle d'un paquet de mouchoirs. Si l'on résout le problème de l'accès au sang et de la coagulation, son implantation en continu près de la vessie deviendra envisageable. Aussi, il lui demande si des projets tendant à créer à terme un rein artificiel opérationnel sont actuellement développés par les instituts de recherche médicale française.

Réponse émise le 6 novembre 2012

Il existe un projet européen du Framework programme 7 (FP7), cadre pour la recherche et le développement économique, dont l'objectif est de mettre au point un rein artificiel portable. Le CEA-LETI fait partie du consortium européen (Grèce, Autriche, Suisse, Allemagne, Hollande et France). Le projet s'intitule : Nephron + (FP7 - ICT - 2009-4 : ICT - enabled Wearable Artificial Kidney and Personal Renal Care System). Ce dispositif permettra une dialyse rénale 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Actuellement le volume du dispositif devrait être de l'ordre de 1 litre et peser quelques kilogrammes. Le projet a débuté le 1er avril 2010 et le dispositif devrait être disponible dans 4 années.

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