Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Avi Assouly
Question N° 25485 au Ministère de l'éducation nationale


Question soumise le 30 avril 2013

M. Avi Assouly appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la limite d'un engagement maximal de six ans pour les personnes exerçant la profession d'assistant d'éducation. Face au défi auquel son ministère se trouve pour doter notre système éducatif des moyens lui permettant de répondre aux besoins des français cette limitation pose question car elle prive l'éducation nationale de professionnels engagés sur un long terme. La remise en cause de la précarisation de cette fonction essentielle au bon fonctionnement de nos établissements scolaires ne doit-elle donc pas être envisagée ?

Réponse émise le 28 mai 2013

Lors de son arrivée aux responsabilités, le ministre de l'éducation nationale a constaté que le précédent Gouvernement n'avait pas assuré le financement d'un nombre important de contrats uniques d'insertion au second semestre 2012. Cette situation aurait conduit, dans de nombreux cas, à rendre impossible l'accompagnement d'élèves en situation de handicap dans les écoles et les établissements du second degré. Pour assurer au plus vite un bon accueil de ces enfants dans les écoles et redonner confiance à des familles souvent désabusées, le Gouvernement a mobilisé des moyens nouveaux dès cette rentrée. 1500 auxiliaires de vie scolaire pour l'aide individuelle (AVS-I), dont la mission est de répondre aux besoins d'élèves qui requièrent une attention soutenue et continue, et 2300 auxiliaires de vie scolaire pour l'aide mutualisée (AVS-M), dont le rôle est d'accompagner, de manière souple et ponctuelle, des élèves dont les besoins d'accompagnement sont moins importants, ont été recrutés pour renforcer l'accompagnement des enfants qui en ont besoin et faciliter leur scolarisation. L'effort sera poursuivi et accru tout au long du quinquennat, mais il devra également s'accompagner d'une amélioration de la formation de ces personnels, comme d'une résorption de leur précarité. En effet, la professionnalisation des accompagnants, engagement du Président de la République, reste un enjeu fondamental pour améliorer la prise en charge des enfants et adolescents en situation de handicap. A cet effet, le 16 octobre dernier, la ministre déléguée chargée de la réussite éducative et la ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion ont installé un groupe de travail sur cette question dont la vocation est de favoriser la réussite scolaire et de préciser les contours, de reconnaître et de pérenniser cette profession en définissant un référentiel de compétences et d'activités. Ce groupe de travail rendra ses conclusions dans un rapport aux ministres dans les semaines qui viennent.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

Inscription
ou
Connexion