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Avi Assouly
Question N° 27714 au Ministère des affaires étrangères


Question soumise le 28 mai 2013

M. Avi Assouly attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation des otages français retenus à l'étranger et les inquiétudes de leurs proches. S'il tient à souligner qu'il n'a aucun doute sur la détermination et l'investissement du ministère dans l'entreprise cherchant à faire libérer au plus vite ces otages, il souhaite néanmoins l'interpeller sur la détresse des familles face à ces détentions qui s'allongent et à leur crainte quant à leur sécurité. Conscientes de la complexité des négociations et de la nécessaire discrétion des autorités afin de ne pas les compromettre les familles n'en demeurent pas moins inquiètes et en attente d'informations qui leur permettraient d'atténuer ce sentiment d'impuissance face à la détention de leurs proches. Il souhaite donc l'interroger sur la prise en charge des familles d'otages et sur les mesures qui sont envisagées pour répondre aux inquiétudes qu'elles expriment.

Réponse émise le 25 juin 2013

Dans le respect de l'action conduite par la France dans la lutte contre le terrorisme, trois principes prévalent dans la gestion des situations de prise en otage de nos compatriotes : la mobilisation de l'Etat ; le soutien aux familles ; la discrétion pour ne pas mettre en danger la vie des otages. Les familles sont régulièrement tenues informées par le centre de crise du Quai d'Orsay de l'évolution des démarches qui sont entreprises, en étroite concertation avec les services du ministère de la Défense. Afin de soutenir les familles dans leur douloureuse épreuve, le centre de crise leur propose, de manière systématique, de se mettre en relation avec les associations de victimes de terrorisme, principalement la fédération nationale des victimes d'attentat et d'accidents collectifs (FENVAC) et l'association française des victimes de terrorisme (AFVT). Ces associations ont pour mission d'accompagner les familles de victimes de terrorisme, dans la durée et dans l'ensemble de leurs démarches. Les familles d'otages savent qu'aucune piste ne reste inexplorée pour obtenir la libération de nos compatriotes.

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