M. Razzy Hammadi attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation de l'otage français de 61 ans enlevé le mardi 20 novembre 2012 au Mali, dont le sort illustre malheureusement la gravité de la situation d'anomie qui frappe aujourd'hui le nord du Mali. Le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'ouest, un groupe armé apparenté islamiste et dont les relations avec Al-Qaida au Maghreb islamique, Ansar Dine ou le MNLA sont avérés, représentent aujourd'hui un danger pour la stabilité du nord de la République du Mali, mais également pour les pays limitrophes de l'Algérie, de la Mauritanie, du Burkina Faso et du Niger. Les solutions à cette crise étant multiples, il se réjouit de constater que diverses pistes sont examinées par le ministère des affaires étrangères et le Gouvernement, telles qu'un appui financier à une force d'intervention régionale ou un accompagnement technique. Toutefois, cette prise d'otage représente une nouvelle étape dans la monté de la violence, de l'impunité et de l'érosion de l'intégrité pour la République du Mali. Il lui demande ainsi quelle est la position du Gouvernement face à cette situation et les solutions envisagées pour remédier à cette situation.
Dès l'annonce de l'enlèvement au Mali de Gilberto Rodrigues-Leal, le 20 novembre 2012, tous les moyens de l'Etat ont été mobilisés pour parvenir à sa libération. La famille est régulièrement tenue informée par le centre de crise du ministère des Affaires étrangères de l'évolution des différentes démarches. Le Président de la République et le ministre des Affaires étrangères ont également reçu à deux reprises la famille de notre compatriote. Il leur a été indiqué qu'aucune piste ne serait négligée pour trouver une issue favorable à cette odieuse détention.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.