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M. Georges Fenech appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le risque qu'encourt la France face aux citoyens partis en Syrie combattre avec des groupes djihadistes. Les autorités françaises estiment à environ 300 le nombre de jeunes Français qui se trouvent actuellement en Syrie et qui sont rattachés à des réseaux djihadistes. Ces engagements et activités terroristes mettent en danger la sécurité nationale ; les candidats au jihad sont de plus en plus nombreux et présentent un risque d'attentat selon les responsables de l'antiterrorisme sur notre territoire. Par conséquent, il lui demande quel geste il entend faire pour répondre à l'inquiétude et la menace qui pèsent, notamment en matière de prévention, envers le djihadisme interne au sol français.
Cette question n'a pas encore de réponse.
1 commentaire :
Le 01/07/2014 à 21:04, chb17 a dit :
Monsieur Georges Fenech, pourtant instruit du précédent libyen, n'a pas l'air de se souvenir que les réseaux jihadistes en question ont bénéficié d'un soutien politique et logistique de la part de la France, ainsi que d'argent, d'« humanitaire » et d'armes « non létales ». Le mépris affiché en France pour la réélection du président (garant de l'unité et du multi-confessionnalisme de la Syrie)
L'honorable Député ne réalise pas non plus, apparemment, que dans une Syrie qui a perdu plus de 100.000 de ses citoyens en trois ans, une proportion importante de ces décès violents est due à ces activistes soi-disant pacifiques mais accessoirement cannibales, et à coup sûr sectaires, que notre diplomatie a cyniquement choisi d'épauler.
En dépit du proverbe « qui sème le vent récolte la tempête », l'Europe est très rarement inquiétée par des actes terroristes tels que l'Irak et la Syrie subissent quotidiennement.
Ces enfants de France maintenant « menaçants » ont été endoctrinés, non seulement par des imams dévoyés et des pages internet frappadingues, mais par notre propre gouvernement qui n'a eu de cesse de renverser al Assad, contre toute moralité et contre la charte de l'ONU. Comme il l'a fait sous un autre président pour éliminer Kadhafi … et renvoyer son peuple au Moyen Âge.
Peut-être faudrait-il un jour poser les vraies questions des crimes impérialistes / néo-coloniaux de l'Otan ! Ou de la souveraineté des membres de l'ONU, même ceux qui ne sont pas assez conciliants avec la puissance du moment. Cette suggestion s'adresse aussi, bien sûr, aux autres parlementaires qui ne s'intéressent pas du tout à ces OpEx lointaines et si "compliquées".
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