Les amendements de Sandrine Mazetier pour ce dossier

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Nous abordons une partie du texte qui a été beaucoup débattue en commission. Celle-ci a d’ailleurs modifié le titre même du projet, à dessein. Il est devenu : Croissance, activité « et égalité des chances économiques ».

On reconnaît bien dans ce fait la majorité qui siège désormais dans cet hémicycle, et sa recherche éperdue d’égalité des chances. C’est ce qui préside, Christophe Sirugue l’a évoqué tout à l’heure, à une grande partie de nos débats sur les exceptions au repos dominical : le groupe socialiste poursuit un objectif d’équilibre, un objectif d’égali...

…qu’il s’agisse de la guerre des territoires les uns contre les autres ou de la pire des guerres, celle de ceux qui cherchent du travail contre ceux qui en ont déjà un. Cela nous est insupportable. Avoir une telle préoccupation n’est pas indigne. Je ne crois pas d’ailleurs qu’elle soit opposée à celles du ministre. Ce dernier, dans son grand p...

Je n’entends pour ma part que des députés qui cherchent à incarner le sens du nouveau titre du projet de loi, qui cherchent à poursuivre les mêmes objectifs que nos rapporteurs, Richard Ferrand et Stéphane Travert, à qui je veux rendre hommage. Il me semble que des avancées se sont d’ores et déjà produites en commission et que des principes tel...

Soyons attentifs à ce que l’égalité des chances économiques démarre dès les études et se poursuive tout au long de la vie, que l’on soit salarié, demandeur d’emploi ou éventuellement employeur – en tout cas un consommateur. N’opposons pas les uns aux autres. Essayons de donner des chances économiques à tous les territoires, à toutes les formes ...

Quand nous légiférons, nous devrions assumer cette réalité sur laquelle certains voudraient pudiquement tirer le rideau. Si nous entendons poursuivre un objectif de croissance, d’activité et d’égalité des chances économiques, nous devons être attentifs aux inégalités, de départ et d’ensuite, aux compétitions qui traversent le salariat, pour ess...

…nous ne devons pas non plus occulter certaine réalités de la compétition extraordinairement dure qui traverse le salariat – le lumpenprolétariat auraient dit certains – dans une ère de chômage de masse et de concurrence pour grappiller quelques heures de travail. Il faut aussi penser à cette réalité quand nous légiférons.