Les amendements de Serge Grouard pour ce dossier
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Monsieur le président, madame la présidente de la commission, monsieur le ministre, mes chers collègues, vous conviendrez sans doute avec moi que cinq minutes sont quelque peu dérisoires pour évoquer un sujet aussi important que le budget de l’armée de l’air, qui représente plusieurs milliards d’euros. C’est la raison pour laquelle je me permet...
Il fallait arrêter là, c’était déjà beaucoup ; c’était trop. Je l’ai déjà dit en commission. Et que faisons-nous aujourd’hui ? Nous en rajoutons : 34 000 suppressions de plus.
À l’arrivée, en dix ans, nos armées, que nous chérissons tous, auront perdu pratiquement 80 000 hommes et femmes alors que le monde réarme, en tout cas certaines parties du monde. Nous avons également une exigence morale vis-à-vis de soldats admirables auxquels je veux rendre un hommage appuyé. L’hommage ne doit cependant pas se limiter aux mo...
C’est la raison pour laquelle j’ai proposé et demandé que les casernements militaires soient éligibles au plan ANRU 2 ; ce ne serait que justice. J’espère profondément qu’il sera donné suite à cette proposition. Enfin, nous avons le besoin impérieux de proposer un projet politique ambitieux pour la France, je le pense profondément, et pour l’E...
Il faut au contraire faire en sorte que la France soit un leader européen en matière de défense et que, forte de cette position, elle puisse construire l’Europe de la défense que nous appelons de nos voeux. Ce n’est pas en agrégeant nos faiblesses que nous construirons l’Europe de la défense ; c’est en créant un môle fort autour duquel les autr...
J’ai largement évoqué l’armée de l’air en commission, cher collègue, et j’ai posé toutes les questions que je souhaitais sur le sujet. Je me permets de vous renvoyer au rapport que j’ai écrit. Permettez-moi d’ajouter un dernier mot, monsieur le président.
Aujourd’hui, le ministre fait ce qu’il peut pour tenir un budget de la défense qui est en attrition permanente. C’est pour cette dernière raison que je ne peux le soutenir, malgré toute sa bonne volonté.