Les amendements de Valérie Boyer pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État chargé des anciens combattants et de la mémoire, madame la présidente de la commission, mes chers collègues, depuis 1945, l’égalité d’accès aux soins, la qualité des soins et la solidarité sont les trois piliers sur lesquels repose notre système de santé, l’un des biens les plus précieux que ...

…les tâches administratives prenant souvent beaucoup de place dans leur activité quotidienne. Nous voulons faire confiance aux médecins, les libérer, les délivrer des multiples contraintes administratives dans lesquelles ils sont empêtrés – dont la gestion de plus de 600 mutuelles – afin de les replacer là où ils doivent être : au chevet des ma...

En effet. Le système de santé que les Français ont choisi est quasi régalien et comporte deux piliers : le public et le privé. Pourquoi les opposer sans cesse ? Pourquoi avoir abandonné la convergence qui permettait à chacun d’exercer son activité en ayant le sentiment d’être au service du même public ? Lorsqu’ils choisissent un établissement, ...

Autre axe majeur, le virage ambulatoire. Longtemps évoqué, un peu comme une promesse lointaine, il doit être mis en pratique à travers la revalorisation des soins ambulatoires et l’extension des prérogatives accordées aux centres spécialisés. Si la vision ambulatoire est absolument nécessaire, elle ne doit pas, toutefois, constituer un dogme. ...

Songeons également aux dérives auxquelles nous avons pu assister dans le domaine de la maternité : certaines parturientes ne passaient pas suffisamment de temps à la clinique ou à l’hôpital. Néanmoins, l’effort ambulatoire doit être poursuivi. J’en viens à cet autre axe important qu’est la médecine libérale de ville, dont la réorganisation es...

Un dernier mot, monsieur le président, sur la désertification médicale. Je souscris tout à fait aux propos de Jean Leonetti : si ces territoires sont désertés par les médecins, c’est parce que plus personne n’y vit !

Ce n’est donc pas en imposant à certains médecins de s’installer que nous réglerons le problème mais plutôt en permettant à des médecins d’exercer en fonction des besoins et en concertation avec les structures de soins déjà présentes sur le territoire. Notre position novatrice consiste à soutenir les centres ambulatoires.

Je voudrais enfin saluer le travail des pharmaciens, notamment en ce qui concerne le dossier médical. Ces actions dynamiques, ces professionnels de santé méritent eux aussi notre soutien. C’est ce que nous proposons dans ce texte.