Les amendements de Valérie Pecresse pour ce dossier

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Madame la présidente, messieurs les ministres, mesdames, messieurs les députés, Pierre Moscovici a dit que la droite n'avait « rien foutu » pour réduire les déficits. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) C'est à croire qu'il n'a pas lu la loi de règlement qui nous est présentée aujourd'hui. Car elle montre qu'en 2011, nous avons réduit l...

La loi de règlement dit aussi que nous avons fait beaucoup mieux que nos engagements européens puisque nous nous étions engagés à ramener le déficit à 5,7 % et que nous avons atteint 5,2 %. Messieurs les ministres, connaissez-vous une autre année budgétaire depuis 1945 au cours de laquelle on a réduit le déficit de l'État de 58 milliards d'euro...

Vous avez raison, monsieur le député, on pourrait peut-être remonter jusqu'à Mathusalem ! (Sourires.) La loi de règlement montre encore que la double norme de maîtrise des dépenses zéro volume, zéro valeur a été scrupuleusement tenue. En français, cela veut dire qu'en 2011, les dépenses de fonctionnement sont restées stables. Monsieur le prési...

Le gel des dépenses, la baisse du nombre des fonctionnaires, la baisse historique des déficits, c'est aussi mon bilan, et j'en suis fière. Avec le rapport de la Cour des comptes, vous avez voulu, messieurs les ministres, nous faire le coup de l'héritage. Eh bien, cette manoeuvre a fait flop !

Car qu'est-ce que l'héritage de l'année 2011 ? Pour 2011, le vrai bilan de Nicolas Sarkozy et de François Fillon, c'est une croissance plus forte en France que dans les autres pays d'Europe 1,7 % contre 1,6 % , c'est

Et si, aujourd'hui, nous avons des taux historiquement bas, ce dont le Gouvernement se félicite à juste titre, c'est peut-être parce que la situation financière qui vous a été léguée n'est pas si mauvaise que cela, messieurs les ministres ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Enfin, l'économie française est solide et le pacte budgé...

Augmenter de douze points le forfait social sur la participation et l'intéressement, c'est ôter 2,3 milliards d'euros de pouvoir d'achat à près de 10 millions de salariés.

Enfin, renoncer à réduire le nombre de fonctionnaires, c'est dire à tous que leur pouvoir d'achat va baisser dans les cinq années qui viennent. Alors, 7,2 milliards d'euros, c'est un premier acompte. La vraie facture du Gouvernement arrivera à l'automne. Les Français sont prévenus ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)