Les amendements de Xavier Bertrand pour ce dossier

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Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le président de la commission des finances, madame la rapporteure générale, mes chers collègues, ce Gouvernement, on le voit, on le sent, est coincé : coincé entre Bruxelles et sa majorité frondeuse. En définitive, le budget qui nous est présenté ce soir ne nou...

Cela s’appelle tout simplement la lucidité. S’il n’y a pas de lucidité, il n’y a pas de vérité. S’il n’y a pas de vérité, il n’y a pas de courage. Mais une chose est certaine : ce budget, comme les deux précédents, repose sur des hypothèses de croissance trop optimistes et vous le savez. Vous savez aussi que nous sommes rattrapés par une réal...

…parce que, en définitive en 2013, en exécution, nous sommes à 376 milliards. Et il paraît que les dépenses baissent ? On voit qu’il n’en est rien. Il paraît que les impôts vont baisser. Expliquez cela à ceux qui font leur plein de gazole : quatre centimes d’euros d’augmentation…

…et peut-être plus, sous la pression des Verts qui, comme aux mauvais temps de la IVe République, menacent de ne pas voter ce budget si les deux centimes d’euro supplémentaires ne sont pas réclamés pour les poids lourds, au risque de casser définitivement la compétitivité des entreprises de transport. Et sans parler de la dernière idée du Prés...

C’est la même chose pour les embauches : il paraît que c’est stabilisé. Ce n’est pas vrai, il suffit de regarder les opérateurs de l’État pour s’en rendre compte. Je voudrais juste insister sur un point concernant les dépenses : la question de la défense. Au mois de mai dernier, je m’étais exprimé à ce propos. Aujourd’hui, il nous est affirmé ...

En tout état de cause, sur ces sujets, nous sommes aujourd’hui à 1,2 milliard d’euros, au lieu des 450 millions prévus, et nous savons que ces dépenses ne vont pas diminuer : elles vont augmenter. Cela va amputer l’exécution de la loi de programmation militaire. Non seulement vous ne tiendrez pas les engagements du Président de la République, m...

Je disais l’année dernière qu’en définitive, la marque de fabrique de ce quinquennat était le mensonge et que le manque de courage était celle du Gouvernement de François Hollande. Hélas, cette année, je peux conclure de la même manière mais j’ajouterai juste une chose : la France mérite mieux.