Les amendements de Yves Censi pour ce dossier
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Avec le retour à la retraite à soixante ans pour certains, les cotisations retraite, qui pèsent sur les salaires, augmenteront pour tous. La taxe sur les produits pétroliers, estimée à 550 millions d'euros, sera répercutée immédiatement à la pompe et donc payée par tous les Français.
Vous aviez promis à nos concitoyens le blocage des prix ; ils les verront augmenter. Cet après-midi, Pierre Moscovici a usé d'une formule plutôt étonnante, parlant d'une taxe « effaçable ». Monsieur le ministre, il vous reviendra de nous expliquer ce que dissimule ce vocable, sous prétexte que cette taxe porte sur les stocks. Avec l'augmentat...
Vous n'avez, malheureusement, pas pu vous retrancher derrière son audit, que vous aviez sollicité, pour vous affranchir à bon compte de la politique rigoureuse et courageuse menée pendant dix ans par l'ancienne majorité. Les chiffres nous donnent raison et l'héritage que nous laissons est, simplement, celui d'un bon père de famille (Exclamation...
Non seulement la Cour des comptes donne quitus à vos prédécesseurs, mais le projet de loi de règlement que nous avons examiné la semaine dernière atteste de la qualité de notre gestion. Le déficit d'exécution en 2011 a été inférieur à celui prévu dans la loi de finances initiale, et même inférieur au déficit constaté en 2010. Alors que nous no...
En 2011, il est passé de 148 milliards à 90 milliards d'euros. Monsieur le ministre, nous avons été étonnés de vous entendre dire que nous n'étions pour rien dans cette baisse, due, selon vous, à la fin du plan de relance. Mais, monsieur le ministre, c'est précisément ainsi qu'a été imaginé et construit le plan de relance, pour relancer les in...
Or force est de constater que votre projet de loi dévie dangereusement de la trajectoire d'assainissement des finances publiques engagée lors du quinquennat précédent. Au-delà de ce texte, les perspectives que vous tracez en termes de dépenses publiques ne produiront que du gaspillage. En bons avocats de la dépense joyeuse, vous proclamez : la...
Certes, ces deux impôts touchent tous les Français, quel que soit leur niveau de revenus, mais, comme l'ont excellemment souligné le président Carrez et Christian Estrosi, la TVA est nettement plus avantageuse, dans la mesure où elle taxe les produits importés et donc nous redonne de la compétitivité, et où elle frappe la consommation non seule...
Je rappelle, par ailleurs, que les produits manufacturés n'étaient pas touchés. Ce n'est donc pas en supprimant cette TVA que vous allez sauver le pouvoir d'achat des Français. Bien au contraire, vous allez détruire 200 000 emplois potentiels dans les industries soumises à la concurrence internationale.
Inversement, une hausse de la CSG aura des effets massifs sur le pouvoir d'achat, et en particulier sur celui des retraités. Dans la fonction publique, vous avez annoncé pêle-mêle la suppression du 1 sur 2 et la création de 65 000 postes d'agents publics, tout en affirmant que vous resterez à effectif constant. Soit vous mentez et le nombre ...
Vous avez eu, madame, une lecture très partielle du rapport que vous évoquiez tout à l'heure. Ce rapport figure au Journal officiel, et chacun pourra le consulter. J'ai, pour ma part, pu le vérifier sur pièces lorsque j'étais rapporteur spécial du budget de l'enseignement scolaire. Le choix que nous avions fait à l'époque d'avoir moins de fonc...
Non, cher collègue, ce sont des réalités. À Marylise Lebranchu, qui s'indignait de la façon dont avaient été traités les agents publics pendant cinq ans, je laisse le soin de leur annoncer que leur pouvoir d'achat va baisser dans les cinq années qui viennent.
Quant au relèvement de 2 % du SMIC depuis le 1er juillet, il coûtera à l'État et aux administrations publiques 500 millions d'euros en 2012 et 1,2 milliard au total sur la mandature. Sachant que cette hausse du SMIC est annihilée par une hausse des cotisations, on peut légitimement se demander, monsieur le rapporteur général, pourquoi votre gou...
Dans un pays qui possède déjà un taux de prélèvements obligatoires supérieur de près de huit points à la moyenne des pays de l'OCDE, vous n'aurez d'autre choix que de réduire drastiquement les dépenses de fonctionnement de toute la fonction publique.
Vous vouliez que la Cour des comptes vous fournisse un alibi ? Elle vous a mis au pied du mur. Pour la première fois, vous allez devoir choisir entre vos dogmes historiques et l'avenir des Français. Soit vous vous accrochez à la dépense publique, à l'impôt et à la taxation du travail, déjà si élevés qu'ils menacent notre compétitivité, tout en...
Bientôt, en ratifiant le Pacte européen, c'est la règle d'or pour revenir à l'équilibre budgétaire que vous allez défendre, une règle que vous avez combattue pendant des mois et dont l'évidence et la nécessité vous sautent aux yeux aujourd'hui. Là où le gouvernement précédent a toujours fait preuve de la plus grande réactivité et de transparen...
Parce que le Président de la République est indécis, vous reportez à demain ce que vous devriez faire dès aujourd'hui. Quand la situation économique et financière s'est dégradée en Europe au mois de février dernier, le Président de la République et le Premier ministre n'ont pas hésité à rectifier notre budget, en prenant des mesures courageuse...
Ce qui est préoccupant, c'est que le rythme de la progression des impôts ne risque pas de ralentir dans les cinq ans qui viennent. Sur un tableau rendu public mercredi 4 juillet par le Gouvernement, figure la trajectoire des hausses d'impôts jusqu'à la fin du quinquennat. On y lit que, en 2017, le taux des prélèvements obligatoires sera égal à ...
Ce qui est préoccupant, c'est que, quand vous prévoyez que la dépense publique ne progressera que de 0,8 % par an sur le quinquennat, les projections économiques affirment que la pente naturelle des dépenses conduira à une augmentation de la dépense publique d'au moins 2 % par an en volume, compte tenu entre autres du vieillissement de la popul...
C'est grave, car c'est ce que l'on appelle le point de non-retour, à moins de connaître le destin dramatique des pays de l'Europe du Sud. L'avenir de la France est en jeu aujourd'hui, monsieur le ministre. Il faut mettre de côté les hausses d'impôt, car nous sommes déjà au maximum de la pression fiscale possible, l'une des plus élevées au monde...
C'est le Premier ministre lui-même qui a reconnu pour la première fois, lors de son discours de politique générale, que nous traversions une crise sans précédent, qui touchait la planète entière et n'impliquait pas seulement Nicolas Sarkozy. Toutes ces évolutions, quoi qu'il en soit, réduiront l'assiette fiscale donc les recettes publiques à ve...