Les amendements de Yves Durand pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, chers collègues, j’avoue ne pas bien comprendre l’émotion voire, dans certains cas, la virulence que provoque cette résolution. Car il ne s’agit pas cette après-midi de nous livrer à un sinistre et horrible concours pour déterminer quelle période de l’histoire a été la plus meurtrière ; ce n...

Il ne s’agit pas non plus d’une loi mémorielle. J’ai écouté avec beaucoup d’attention l’intervention de M. Piron, qui était, celle-là, étayée, mais je ne suis pas d’accord avec lui : il ne s’agit pas de réécrire l’histoire. L’histoire est déjà écrite et tous les historiens de la Commune de Paris s’accordent sur les causes du soulèvement : la dé...

Ils ont défendu la République et la nation, contrairement à certains, qui, au moment de la Révolution française, défendaient un régime absolu, venu le plus souvent d’ailleurs, dans les fourgons de l’étranger.

Voilà la grande différence, voilà pourquoi l’identité nationale et républicaine est au coeur même du combat des communards. Et voilà pourquoi nous devons aujourd’hui leur rendre justice.

Parmi ces principes, qui sont au coeur de la République, il y a ceux que nous défendons tous aujourd’hui : l’école laïque, gratuite et obligatoire – à la fin du XIXe siècle, la connaissance était encore un privilège de la naissance, et non du mérite –, l’égalité entre les hommes et les femmes, l’abolition de la peine de mort, la séparation de l...

Voilà pourquoi, je le répète, je ne comprends ni cette émotion ni cette virulence. C’est cet appel au rassemblement sur les principes de la République, les principes d’une République solidaire, que nous devons aujourd’hui entendre ; c’est cet appel que les communards ont lancé pour la République et que nous devons aujourd’hui honorer, en leur r...