Les amendements de Alain Chrétien pour ce dossier

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…notre sécurité, les communications, tout ce qui fait que la France fonctionne –sans oublier l’école. Je considère que c’est un débat sain, qu’il convient de mener sans passion. De toute façon, la question reviendra dans cet hémicycle au cours des prochaines années : on ne peut pas continuer ainsi, avec une moitié de Français qui, certes, paie...

Vous l’aurez compris, nous vous donnons une occasion en or de reconnaître votre erreur de début de mandat. Sans doute avez-vous, vous aussi, rencontré des électeurs qui vous ont demandé pourquoi vous leur aviez supprimé leurs heures supplémentaires défiscalisées, pourquoi ils ne pouvaient plus toucher les 150 euros mensuels supplémentaires qu’i...

Nous vous proposons un autre marché : vous remplacez cette baisse d’impôts – totalement démagogique à quelques mois de l’élection régionale – par l’exonération des heures supplémentaires. Cela coûtera moins cher et vous permettra de vous repentir face aux électeurs qui vous en veulent depuis le début de ce quinquennat.

Les bas salaires seront contents de retrouver du pouvoir d’achat et vous aurez ainsi l’occasion de reconnaître votre erreur – une parmi tant d’autres !

Combien coûtent les 35 heures à l’État français depuis 2002 ? Pas moins de 20 milliards d’euros par an – à comparer au 1,5 milliard que nous vous proposons. Vous coûtez à l’économie française 20 milliards par an, au bénéfice des plus grandes entreprises françaises. En effet, ce ne sont ni les TPE ni les PME, mais les grands groupes français qui...

Dans de tels dispositifs, des erreurs, ayant des origines multiples, peuvent être commises – celle-ci en est une. Notre groupe la regrette bien évidemment. Quand on rencontre les intéressés, on se fait nous aussi tancer sur ces sujets. Je rappellerai tout de même que la précédente majorité avait fait le choix de relever le minimum vieillesse, ...

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, madame la rapporteure générale, mes chers collègues, le projet de loi de finances pour 2016 est fondé sur une prévision de croissance de 1,5 %. Ah, cette fameuse croissance ! Toutes les semaines, le Président de la République, le Premier ministre et les membres du Gouver...

La démonstration a par ailleurs été faite, à gauche comme à droite, qu’une grande partie des 16 milliards d’économies annoncées n’étaient pas documentées : je n’y reviens pas. En tant que maire d’une ville moyenne, je dois aussi pousser un coup de gueule. À Vesoul, il n’y a pas de colloques, de cocktails, de petits fours, d’embauches de compla...

Celles-ci sont prêtes à fournir des efforts, mais en fonction du contexte local et du potentiel fiscal. Bercy, que je sache, dispose d’ordinateurs suffisamment puissants pour ajuster le redressement des finances publiques en fonction de ce contexte. Tels sont, mes chers collègues, les griefs que j’adresse à ce projet de budget : ils sont un pe...

Il s’agit en effet d’un budget de campagne : on a l’impression que le Gouvernement est paralysé par les enjeux électoraux qui arrivent, un peu comme un lapin aveuglé par les phares d’une voiture sur laquelle il fonce directement. Non, monsieur le ministre, les déficits ne baissent pas ! De 74 à 73 milliards d’euros, les déficits ne baissent pa...

Non, monsieur le ministre, les réformes structurelles n’existent pas. Et pourtant, Hervé Mariton vous a proposé des pistes de réforme : sur les URSSAF, sur la flat tax, Hervé Mariton a tracé des pistes mais, malheureusement, aucune réforme de structure n’existe dans ce budget pour l’année 2016. Les dépenses continuent d’augmenter : plus 14 mil...

Il n’y a aucune constance dans la politique fiscale de ce gouvernement depuis 2012, et donc aucune confiance. C’est la règle des « 4 C », monsieur le ministre : c’est le consensus qui fait la constance, la constance qui fait la confiance, et la confiance qui fait la croissance !