Déposé le 16 mars 2015 par : M. Dhuicq.
À l'article L. 412‑1 du code de l'environnement, après le mot : « onéreux », sont insérés les mots : « à travers tout support y compris numérique ».
La valorisation financière des biotopes s'étend désormais aux espèces animales. En effet, une nouvelle dérives financière consiste à coter des espèces en voie de disparition, en particulier celles protégées par la convention de Washington. Cette dérive est grave à double titre. Premièrement parce qu'elle consiste à marchandiser l'ensemble du vivant à terme. Deuxièmement, parce que les détenteurs de parts ou d'actions auront intérêt à voir leur prix augmenter, et ce prix ne pourra augmenter qu'avec l'accélération de la disparition des dites espèces.
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