Amendement N° 127 (Retiré)

Nouveaux droits des personnes en fin de vie

Déposé le 4 mars 2015 par : M. Bompard.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Modification de l'alinéa par la suppression de sa première partie : " Le médecin a l’obligation de respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix et de leur gravité. Si, par sa volonté de refuser ou d’interrompre tout traitement, la personne met sa vie en danger, elle doit réitérer sa décision dans un délai raisonnable. Il peut être fait appel à un autre membre du corps médical.".

Exposé sommaire :

Cet article soumet les médecins à la volonté d'un patient. Or, pour le bon accomplissement de son travail, le médecin ne peut être conditionné par les désirs des malades, car il risque de se trouver confronter à réaliser des actes contraires à son éthique. " Ma liberté commence là où s'arrête celle d'autre ", à ce titre les médecins ont le droit de s'opposer à la décision du patient, ou à la faire réaliser par d'autres. Ainsi, un malade ne peut imposer au corps médical sa propre mort, créant par ce biais des personnes qui au lieu de soigner tuent.

En outre, si les patients demandent la mort, c'est souvent parce que la société ne leur offre pas d'autres espoirs que le néant. La France doit pouvoir proposer une fin digne et accompagné, à tous. Les soins palliatifs sont une solution. Mais cette solution est à soutenir davantage. En effet, sur la disponibilité des soins en fin de vie établit par l'economist intelligence uni en 2010 sur 40 pays, la France arrive vingt-troisième. Des efforts doivent donc être réalisés au sein des soins palliatifs pour proposer une fin digne.

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