Déposé le 6 mars 2015 par : Mme Le Dain, M. Premat, Mme Françoise Dumas, Mme Hurel, Mme Laclais, M. Fourage, M. Le Déaut, Mme Rabin, M. Le Roch, M. Valax, M. Gagnaire.
A l’alinéa 2, après les mots
"Les actes de prévention, d'investigation ou de traitements et de soins"
Insérer les mots
"sont conduits avec bienveillance et"
La notion de bienveillance se développe de manière explicite au sein du corps médical. La notion de bien-traitance commence même à être utilisée et parfois enseignée aux étudiants et futurs médecins et personnels de santé, ce qui est un sage progrès.
Il convient donc d'encourager cette explicitation. En France les douleurs et frayeurs sont trop souvent tues, ou au mieux murmurées. Le corps médical dans son ensemble, le personnel de santé y sont de plus en plus attachés et, de plus en plus, améliorent leurs pratiques. Il convient donc de reconnaitre dans la loi cette tendance et cette volonté du corps médical d'aller vers l'apaisement des douleurs, et de reconnaître leurs compétences et leur profonde bonne volonté pour développer de la bienveillance envers les patients, et de leurs proches.
Cette nécessité est d'autant plus importante dans une loi qui traite des nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie.
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