Déposé le 30 mars 2015 par : M. Moreau, M. Aboud, Mme Boyer, M. Cinieri, M. Cochet, M. Decool, M. Foulon, M. Gosselin, M. Le Fur, M. Mariton, M. Mathis, M. Quentin, M. Taugourdeau, M. Tian, M. Vitel, M. Lellouche, Mme Besse, M. Dhuicq, M. Leboeuf, M. Lazaro, M. Rochebloine.
Après l'alinéa 5, insérer les deux alinéas suivants :
« III bis. – La dépendance aux substances qui altèrent le comportement, telles que l'alcool et les stupéfiants, est une maladie. Guérir les personnes malades étant un objectif de santé publique, les personnes qui souffrent d'addiction aux drogues nécessitent un traitement thérapeutique adapté.
« Les pouvoirs publics s'engagent à soutenir les méthodes thérapeutiques qui concourent à cet objectif. »
La consommation de stupéfiants altère l'état de santé. L'usage régulier et répété conduit à la dépendance et entraine, de ce fait, des dysfonctionnements psychiques et physiques. Dés lors, la dépendance doit être considérée comme une maladie, notamment une pathologie exogène.
L'exemple du cannabis est probant sur ce point. En effet, il a été prouvé scientifiquement que la consommation régulière de cannabis entraine un déclin cognitif, en particulier dans le domaine de la mémoire.
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