Amendement N° CL92 (Retiré)

République numérique

Déposé le 11 janvier 2016 par : Mme Kosciusko-Morizet, M. Martin-Lalande, M. Cinieri, Mme Duby-Muller, M. Sermier, Mme Rohfritsch, M. Straumann, M. Abad, M. Salen, M. Morel-A-L'Huissier, M. Ginesy, M. Mathis, M. Degallaix, M. Hetzel, Mme Grosskost, Mme Lacroute, Mme Genevard, M. Saddier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 
Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Les constructeurs de matériel doivent prendre en compte dans leurs constructions la nécessité de donner aux forces de l'ordre, dans le cadre d'une enquête judiciaire et après autorisation d'un juge, l'accès aux matériels. Un décret en Conseil d'État fixe les modalités d'application du présent article.

Exposé sommaire :

Le présent amendement d'appel a pour objet d'ouvrir le débat sur les voies et les moyens de garantir l'accès aux données pour des raisons de sécurité nationale et dans le cadre d'une enquête judiciaire.

Les constructeurs de matériel informatique (téléphones, tablettes, ordinateurs) s'orientent progressivement vers un cryptage individuel des appareils, dans le souci de protéger les données personnelles de leurs utilisateurs.

Ce mouvement, vertueux en matière de protection des données personnelles, a néanmoins un inconvénient lorsqu'il est confronté aux nécessités de protection et de sécurité de l'Etat.

La France doit prendre l'initiative en obligeant les constructeurs de matériel à prendre en compte l'impératif d'accès des policiers et gendarmes, sous le contrôle d'un juge et uniquement dans le cadre d'une enquête judiciaire, à ces matériels.

L'objectif est d'éviter que des systèmes de cryptage individualisés ne retardent la poursuite d'une enquête.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion