Déposé le 15 février 2013 par : Mme Maréchal-Le Pen, M. Bompard, M. Collard.
Après le mot : « à », la fin du troisième alinéa de l'article L. 162 du code électoral est ainsi rédigée : « 10 % des suffrages exprimés. ».
Le seuil de 12,5 % des électeurs inscrits, fixés pour autoriser un candidat aux élections législatives à se maintenir au second tour de scrutin, est à l'évidence trop élevé.
Il a pour but de favoriser le bipartisme de la vie politique, en préservant les places des sortants. Il aboutit à servir les intérêts de certaines formations au détriment d'une représentation équilibrée de la volonté des électeurs.
Il serait donc nécessaire de fixer ce seuil à un niveau plus à même d'assurer la représentativité de l'Assemblée Nationale. Le seuil de 10 % des suffrages exprimés aurait en outre le mérite de la clarté et de la cohérence, puisqu'il est celui retenu pour les élections municipales et régionales.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.