Déposé le 11 mars 2013 par : Mme Bechtel, M. Hutin, M. Laurent.
À l'alinéa 4, substituer aux mots :
« le début de sa scolarité obligatoire »,
les mots :
« la deuxième année du cours élémentaire ».
Un élève sur cinq a de graves lacunes en lecture et en écriture à la fin de l'école primaire. Si l'enseignement des langues vivantes dès le CP peut paraître une bonne solution pour renforcer la maîtrise des langues, il ne faudrait pas qu'il empiète sur l'apprentissage de la langue française, en particulier pour les élèves issus des milieux les plus défavorisés ou pour ceux dont le français n'est pas la langue parlée par la famille, sans préjudice de la dégradation du niveau de langage qui affecte tous les milieux sociaux.
Un bon équilibre consisterait à envisager que l'enseignement des langues intervienne à partir du CE2. Encore faudra-t-il s'assurer soit du recrutement d'intervenants extérieurs de qualité, soit d'une bonne formation des professeurs des écoles, ainsi que d'un quota horaire permettant un réel apprentissage.
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