Déposé le 8 octobre 2016 par : M. Viala, Mme Pernod Beaudon, M. Jean-Pierre Vigier, M. Vitel, M. Dive, M. Cinieri, M. Ledoux, M. Vannson, M. Abad, Mme Dalloz, M. Cherpion, M. Lurton, M. Furst.
Dans le prolongement de la disposition fixant de manière pérenne le seuil de population à cinq mille habitants pour les territoires de montagne, ces même territoires sont des zones privilégiées de déploiement des schéma de cohérence territoriale ruraux, prévus à l'article L. 142-4 du code de l'urbanisme, de façon à ce que les notions de démographie et de concentration de population ne soient pas des critères préjudiciables au développement par ces territoires de stratégies à long terme. Ils peuvent en outre faire l'objet d'expérimentations en matière de déploiement de stratégies inter-scot.
Dans les territoires de montagne, les critères fixés pour l'approbation par arrêté préfectoral de périmètres d'étude et de constitution de SCOTs sont très souvent impossibles à appliquer compte tenu de la faible densité de population et de la constitution de politiques publiques d'aménagement liées à la réalité et à l'étendue du massif. Par conséquent, cet amendement vise à donner enfin corps à la notion de ‘SCOT rural' en permettant aux territoires de montagne qui font le démonstration de la cohérence de leur proposition de schéma - nonobstant les seuils démographiques – de s'engager dans la démarche afin de cadrer leurs orientations stratégiques. Les services déconcentrés de l'État seront mobilisés pour accompagner ces démarches et favoriser l'émergence de dynamiques ‘inter scot' avec les territoires voisins.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.