Les amendements de André Chassaigne pour ce dossier

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Nous, députés du Front de gauche, avons, le mois dernier, approuvé la création de la Banque publique d'investissement, car nous considérons que la BPI peut être l'un des instruments du redressement productif et du sauvetage de notre industrie. Nous sommes néanmoins loin à ce stade de la création d'un véritable pôle financier public, qui impliq...

Vous parliez du travail de dentellière, monsieur le ministre. La dentelle, c'est au Puy. Dans ma circonscription, c'est le couteau. Or souvent, dans vos réponses brillantes, vous êtes un peu sur le fil du rasoir, monsieur le ministre. (Sourires .)

La question est de savoir quelle en sera l'application ! Quoi qu'il en soit, je tenais à dire que vous réponses sont très précises. Ma seconde question est d'actualité. Le 11 janvier dernier fut signé l'accord entre le Medef et trois organisations syndicales sur la sécurisation de l'emploi. Je précise que ces trois organisations ne représenten...

S'il doit se traduire par des mesures législatives, il officialisera la précarité, la flexibilité du travail et donnera une plus grande liberté aux entreprises pour licencier. C'est mon analyse et celle des députés du Front de gauche, que beaucoup ici ne partagent pas.

En cas de difficultés conjoncturelles, les entreprises pourront imposer une baisse des salaires, une hausse ou une diminution de la durée du travail, et des mutations qu'il ne sera plus possible de refuser. Carlos Ghosn et la direction de Renault sont passés très vite aux travaux pratiques : le 15 janvier, après avoir annoncé une réduction de p...

C'est un rappel au règlement au titre de l'article 58, alinéa premier. Je serai très rapide, pour ne pas allonger la durée des débats.

Un événement de ce jour contredit sensiblement les propos que M. le ministre vient de tenir sur Renault. Une note de la direction du Renault formule très clairement un chantage, dont les salariés et les organisations syndicales sont l'objet.

Je voulais simplement profiter de la présence du président de la commission des affaires économiques pour faire une proposition.

Sans doute y a-t-il déjà pensé puisqu'il a agi ainsi avec d'autres entreprises. Je propose donc que M. Carlos Ghosn puisse être invité en commission des affaires économiques, qu'il puisse venir s'exprimer. Ainsi, nous pourrons valider les propos tenus par M. le ministre et savoir s'il y a véritablement chantage.