Les amendements de André Chassaigne pour ce dossier
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En ce me concerne, j'ai avalé goulûment l'heure de temps de parole supplémentaire dont je disposais en tant que président de groupe si bien que pour avoir trop grignoté entre les plats de résistance
, il ne me reste plus beaucoup de temps de parole sur celui dévolu au groupe. Je serai donc assez rapide. Je ne vais pas passer mon temps mais je ne le fais jamais à faire monter la mayonnaise.
Il n'y a pas ici ceux qui aiment faire bonne chère et ceux qui n'aiment pas le faire, il y a ceux à qui cela profite le plus et ceux à qui cela profite un peu moins.
Nous sommes tous attachés à une restauration de qualité, nous sommes tous attachés au fait de développer les circuits courts au profit de la restauration, nous sommes tous attachés au fait que chacun puisse aller au restaurant mais nous sommes aussi tous attachés au maintien d'un maillage de restaurants sur nos territoires.
Vous le savez, il faut parler du réel et de ce que l'on vit, en particulier dans les territoires ruraux qui ne sont pas tous dotés de stations thermales, de stations balnéaires ou de centres de tourisme.
Je connais pour ma part des communes entières qui ont perdu leur dernier restaurant : il s'agissait souvent d'un de ces restaurants de famille tenus par des vieilles dames qui, à la fin de leur vie, travaillaient douze ou quatorze heures par jour. Or en réalité, tenir aujourd'hui un restaurant dans certaines communes, notamment dans les territ...
Cela veut donc dire concrètement que, quelquefois, il est nécessaire de se déplacer dans quelques magasins fournissant, il est vrai, des produits tout prêts. Cela n'empêche pas pour autant d'avoir la volonté de faire une cuisine de qualité, en s'appuyant sur les traditions locales. Allons-nous enlever à ces restaurateurs, qui n'ont pas la poss...
; il ne me restera plus suffisamment de temps lorsque nous aborderons les indications géographiques ! , je conclurai en rappelant que nous ne devons pas faire preuve sur cette question d'une forme de boulimie législative : avançons sur des oeufs !
Je voudrais, monsieur Le Fur, vous faire quelques observations. Il est vrai, tout d'abord, que le coefficient multiplicateur, qui a été mis en place à la Libération et qui a été utilisé alors, a été supprimé en 1986 par le gouvernement de Jacques Chirac. Il a ensuite été réintroduit, pour les fruits et les légumes uniquement, dans la loi du 23 ...
Vous n'avez même pas déposé d'amendements pour faire évoluer ma proposition de loi et permettre qu'on en retienne quelque chose. Votre amendement, enfin, témoigne d'une incompréhension de ce qu'est le coefficient multiplicateur. Vous ne le présentez que comme une réponse à des difficultés conjoncturelles et comme une manière de pallier les abu...
Ce coefficient multiplicateur doit absolument faire l'objet d'une réflexion que, pour ma part, je relancerai dans le cadre de la loi sur l'agriculture, mais je ne pense pas que vous puissiez faire passer aujourd'hui un amendement sur le sujet en catimini