Les amendements de Annie Genevard pour ce dossier

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Je voudrais rassurer notre collègue sur notre état supposé de schizophrénie : nous avons, tout au long de l'examen de ce texte, proposé un certain nombre d'amendements. Si vous vous y étiez montrés plus ouverts, nous considérerions d'un autre oeil ce dispositif. Nous nous réjouissons de l'ouverture du dispositif aux établissements privés sous ...

Cet amendement tend à supprimer l'alinéa 39. Il est regrettable qu'un employeur ne puisse choisir de rémunérer au-delà du niveau prévu par la loi.

Pourquoi alors avez-vous supprimé, dans l'article L. 5134-27 du code du travail, la mention « Sous réserve de clauses contractuelles ou conventionnelles plus favorables, » ?

Si tel est le cas, je retire l'amendement, monsieur le président. (L'amendement n° 94 est retiré.) (L'article 3, amendé, est adopté.)

Madame la présidente, messieurs les ministres, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, le Gouvernement s'apprête à créer en deux ans 150 000 emplois d'avenir pour répondre au douloureux problème du chômage qui touche particulièrement les 120 000 jeunes sortant du système scolaire sans diplôme ni qualification. Je note au passage que ce ch...

Ensuite, que se passera-t-il lorsque la durée légale du contrat aura expiré ? Les associations se tourneront vers les collectivités, piégées, auxquelles on demandera de prendre le relais de l'État. Enfin, l'emploi public ou associatif ne saurait être la réponse au chômage dans un pays où tant d'emplois du secteur marchand restent à pourvoir. ...

L'institut Montaigne a produit en juillet 2012 une note passionnante, intitulée « Les bons leviers pour insérer les jeunes non qualifiés », qui, en substance, démontre qu'il est indispensable d'orienter vers les métiers dont notre économie a un impérieux besoin. L'éducation nationale a longtemps résisté à cette idée et lui résiste encore : « p...

Pour ce qui concerne les emplois d'avenir professeur, curieusement mêlés aux emplois d'avenir pour jeunes non qualifiés, ce qui nuit à la lisibilité du dispositif, plusieurs remarques s'imposent. D'abord, pourquoi privilégier les quartiers urbains sensibles ? Nous avons d'ailleurs demandé en commission que l'on ajoute les zones rurales priorita...

cela a été fait et c'est une bonne chose. Pourquoi limiter ce dispositif aux établissements publics ? C'est inéquitable pour les établissements privés sous contrat, agricoles ou non. Nous avons été nombreux à déposer des amendements en ce sens. Les IPES auxquels vous faites référence fonctionnaient tout autrement, sur la base d'un concours.

Les meilleurs étaient recrutés. Là est le sens de l'excellence républicaine. Enfin et surtout, le principe qui consiste à mettre, en face de jeunes défavorisés, des enseignants de milieux défavorisés, n'est-ce pas finalement maintenir cette clôture sociale que vous entendez combattre ? (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI. ...