Les amendements de Antoine Herth pour ce dossier

10 interventions trouvées.

Il en va de nos débats comme des matchs de football. Nous finissons avec les prolongations : merci à l’arbitre que vous êtes, madame la présidente, de nous avoir permis d’aller jusqu’au tir au but. Je sais bien que nous serons les Hollandais de la soirée et vous les Argentins.

Je dois bien le reconnaître, ce texte est « de moins en moins pire » car vous avez accepté à plusieurs reprises d’arrondir les angles, d’ouvrir les yeux sur des réalités que vous ne souhaitiez pas voir, et même de nous écouter sur un certain nombre de points. Malheureusement, ce n’est pas encore une grande loi, et elle ne le sera probablement ...

Au terme d’une plaidoirie collective de plus de onze heures et en dépit de l’implication des rapporteurs et du talent du ministre – il faut le reconnaître –,…

…le groupe UMP a acquis la certitude que l’ensemble de ses craintes, formulées lors de la discussion générale, étaient, hélas, fondées. S’agissant de vos choix hasardeux en matière de politique agricole commune, aucune des mesures que vous proposez ne permet de corriger le tir ; nous attendons toujours des réponses concrètes sur les assurances...

démissionnez, monsieur le ministre, en n’assumant pas la responsabilité historique du ministère de l’agriculture en matière d’expertise et d’autorisation de mise sur le marché des produits phytosanitaires, préférant la déléguer à une haute autorité sans la moindre garantie sur les résultats, en particulier la réduction des distorsions de traite...

Après avoir mis les agriculteurs sous tutelle, vous les livrez en pâture à l’opinion publique, que l’on sait capricieuse. S’agissant des contrôles sanitaires, vous voulez assurer la publicité de l’ensemble de leurs résultats, en dépit des dérives que l’on peut connaître. En ce qui concerne les baux ruraux, vous mettez des clauses environnementa...

Sur le sujet de la forêt, qui fait pourtant consensus parmi nous – M. Brottes, président de la commission, le sait mieux que quiconque –, pourquoi inviter le GIEE, dont nous savons qu’il n’est qu’un outil idéologique ? Monsieur le ministre, les arbres ne votent pas : ils n’ont pas besoin d’idéologie pour pousser droit !

Le GIEE résume à lui seul ce texte : un texte brouillon, approximatif, uniquement porté par le dogmatisme de gauche.

le présentant, votre seul objectif était de donner des gages à la diversité de votre majorité à quelques semaines des élections municipales.

Cette loi est-elle, oui ou non, une loi d’avenir ? Nous répondons : définitivement non ! Aura-t-elle un impact sur l’avenir de l’agriculture ? Hélas, oui, car c’est le scénario funeste du déclin d’un secteur vital pour la France que vous nous proposez. Il est encore temps, mes chers collègues, de voter contre !