Les amendements de Arnaud Richard pour ce dossier
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Nous en sommes bien à l’amendement no 1028, relatif au vote blanc ? Je vous le demande, car j’arrive de la commission des affaires sociales, où nous examinons la loi El Khomri et je suis un peu déphasé… En 2014, le groupe de l’Union des démocrates et indépendants a fait adopter, dans le cadre de l’une de ses niches parlementaires, une proposit...
C’est, selon nous, un choix tout à fait respectable. Voter blanc, c’est donner son opinion, c’est exprimer un mécontentement, exercer une pression politique à travers un vote neutre. Voter blanc, c’est participer, tandis que s’abstenir, c’est la marque qu’on n’a plus d’espoir.
Cet amendement vise donc, comme celui de notre collègue Jean-Noël Carpentier, à reconnaître le vote blanc parmi les suffrages exprimés.
Je l’ai déjà largement présenté tout à l’heure, lors de l’examen de l’amendement no 1028. Ceux qui suivent s’y retrouveront…
D’ailleurs, je remercie de leur confiance mes collègues qui ont voté pour l’amendement no 1028. Je souhaite ajouter quelques éléments aux explications de M. Carpentier. Nous sommes quelques-uns à penser que le vote blanc est un acte citoyen : l’électeur s’est déplacé jusqu’au bureau de vote et a exprimé la volonté politique de participer au sc...
Ce progrès démocratique a redonné la parole à des millions de Français dont l’expression n’était jamais comptabilisée en tant que telle. Je parle de millions de Français car, au deuxième tour des dernières élections régionales, ils étaient environ 1,3 million d’électeurs, dont 736 000 ont voté blanc et 552 000 ont voté nul. Ces bulletins ont ét...
Mme la rapporteure et M. le ministre ont fait valoir que le présent texte était le mauvais véhicule législatif pour mettre en oeuvre des modifications relatives au vote blanc visant à reconnaître cette expression dans le droit. Mais ce que nous proposons avec Mme Linkenheld, ce n’est tout de même pas la mer à boire. Si vous acceptiez, monsieur...
Je vais le retirer, madame la présidente. J’ai bien entendu l’argument technique du Gouvernement relatif à la faisabilité en termes informatiques. Il faut appeler un chat, un chat. Mais j’espère que nous y arriverons à terme, en raison de la continuité de l’État sur certains sujets.