Les amendements de Bernard Debré pour ce dossier

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Après avoir amoindri si ce n'est rayé les liens biologiques, ce sont les liens patronymiques que vous allez couper. Comment les enfants vont-ils s'y retrouver ?

Je crains que cela ne soit extrêmement grave. On parle du droit d'aimer : c'est tout à fait naturel, mais il faut aussi parler du droit des enfants que l'on a totalement oubliés ! Encore une fois, dans ce texte, on ne parle plus des enfants ! (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)

L'un de nos collègues a affirmé que les enfants séjournant dans des établissements pénitentiaires pour mineurs avaient été élevés par des familles hétérosexuelles. Cette constatation est d'évidence. Mais il semblait en conclure que les enfants élevés par des familles homosexuelles seraient peut-être plus calmes et risqueraient moins de devenir ...

Une telle conclusion, absurde, pourrait entraîner l'établissement de quotas, pour que les familles qui puissent adopter soient des familles plus sûres que les autres, donc des familles homosexuelles. Nous l'avons répété et vous le savez bien, il est de plus en plus difficile d'adopter des enfants. Près de 80 % des enfants adoptés sont issus de...

Un tel constat mène droit au quota, ce qui serait absurde et dangereux. Un enfant nous n'avons cessé de le répéter a besoin d'un père et d'une mère ; c'est tout à fait fondamental pour son équilibre. C'est la raison pour laquelle je défends cet amendement.