Les amendements de Brigitte Allain pour ce dossier
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Il conviendrait donc, malgré la conjoncture difficile que nous connaissons – ou même, précisément, à cause de cette conjoncture – d’encourager le recours à l’agro-écologie. Cette mesure permettrait d’accompagner les agriculteurs, de les inviter à une réflexion économique qui les conduirait vers des pratiques agronomiques beaucoup plus vertueuse...
Le présent amendement vise à doubler la redevance pour pollutions diffuses appliquée aux produits phytosanitaires. Cette redevance a pour objectif d’encourager les agriculteurs à réduire leur utilisation de produits phytosanitaires pour diminuer la pollution des eaux. Son niveau est très faible et peu dissuasif. Le doublement de son montant vi...
Je le maintiens. J’entends, madame la ministre, les mesures qui ont été mises en place par votre ministère : elles sont notables. Mais ce n’est jamais le moment ! La crise à laquelle sont confrontés les agriculteurs n’est pas conjoncturelle, malheureusement : elle est structurelle, et causée précisément par ce type d’agriculture, qui entraîne l...
Cet amendement vise à doubler la redevance pour pollutions diffuses appliquée aux produits phytosanitaires répandus par des agriculteurs situés sur des aires de captage d’eau potable. Mon rapport parlementaire, intitulé Et si on mangeait local…, mentionnait le problème réel de santé publique, que Mme la ministre vient d’évoquer, posé par les po...
Tout d’abord, je ne montre pas du doigt la profession agricole, dont je fais partie. Je propose des mesures pour éliminer les pollutions diffuses dans l’eau. Le coût annuel de la dépollution est colossal, vous le savez bien.
…car ce n’est pas vrai. On ne peut pas laisser dire cela ! J’entends les arguments développés par M. le rapporteur, selon lequel il serait difficile de faire une différenciation dans la taxation sur les zones de captage d’eau, mais on ne peut pas laisser dire qu’on n’utilise pas de produits phytosanitaires au-dessus des zones de captage d’eau,...
Je ne vise pas les agriculteurs, mais notre responsabilité de parlementaires consiste à édicter des règles afin que des pesticides ne soient pas épandus au-dessus des zones de captage d’eau. Tout simplement !