Les amendements de Bruno Le Roux pour ce dossier
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ce « Yalta social » qui fait que certains bénéficient de l’emploi et que d’autres en sont durablement exclus. Je disais que ce Yalta social n’était pas une fatalité, mais un choix raisonné de la Nation, et que c’est ce choix-là que nous devions remettre en cause.
...à déverrouiller certains secteurs économiques, à favoriser le dialogue et les accords d’entreprise, à mieux protéger les salariés et les petits employeurs et, au bout du compte, à écorner, à remettre en cause ce Yalta social. Nous aurons à la compléter avec l’un des chantiers majeurs de ce quinquennat, que constituera, monsieur le Premier m...
…mais un moment d’une vie professionnelle pendant lequel on se forme, on change de métier, on reconsidère son parcours professionnel – un moment pendant lequel on s’autorise à envisager autre chose. Ce chantier de la création d’une véritable sécurité sociale professionnelle, nous l’avons initié et nous en sommes particulièrement fiers. Il deman...
…il enjambera ce quinquennat et le suivant, mais il est impérieux et correspond aux protections nouvelles que nos concitoyens attendent dans un monde en mouvement. Je l’ai dit au début de mon intervention : je souhaite que nous sortions collectivement d’un certain nombre de confusions.
Je sais bien qu’à l’examen de ce texte, certains considèrent – et ils siègent, trois fois hélas, sur tous ces bancs – que les politiques de la majorité d’aujourd’hui seraient quasiment identiques à celles de la majorité d’hier. Cessons d’alimenter cette petite musique, mes chers collègues, car elle sonne faux – je crois que je viens de le démon...
Pour vous, le projet de l’école républicaine ne consiste pas à donner sa chance à chaque enfant, mais bien à maintenir intacts les mécanismes scolaires de la reproduction sociale en anticipant l’orientation des élèves – M. Le Maire a été clair sur ce point.
Nous l’avons vu aussi à propos de notre modèle social : vous proposez régulièrement, mesdames et messieurs de l’opposition, de mettre les budgets sociaux à la diète et de réaliser 130 milliards d’économies, ce qui revient à détruire notre modèle social et à tailler dans nos régimes de solidarité que, pour l’occasion, je vous ai entendu cinq foi...
Imaginez un peu ! La remise en cause du droit du sol dans notre vieille nation qui s’est construite sur ce principe, dans notre vieux pays qui y a puisé sa richesse !
M. Sarkozy a été clair, bien qu’il se soit totalement renié par rapport aux propos qu’il tenait en 2003 sur ce thème.
D’abord tonitruant, puis plus hésitant, il a du moins été clair : il est votre chef et il vous mènera, une fois encore, sur ce terrain qui vous différencie fondamentalement de ce que nous voulons faire ici et de la façon dont nous voulons maintenir le pacte républicain sur tous ses pieds.
La vérité est que nos projets sont différents, qu’ils sont opposés et que de leur mise en oeuvre n’émerge pas la même société.
Mes chers collègues, nous faisons, quant à nous, le choix du mouvement, le choix de bousculer les lignes et de tirer notre pays vers le haut.
Vous faites le choix de vociférer – je m’y suis habitué – mais, surtout, de conserver les conservatismes et les rentes de situation, quand nous faisons le choix des nouvelles énergies, de l’égalité des chances et du progrès.
Sur ce texte, le débat a eu lieu. Il faut, monsieur le Premier ministre, que la loi puisse être débattue et promulguée au plus vite. Il faudra que les décrets d’application soient rapidement rédigés. Là encore, je remercie le ministre des engagements qu’il a pris à ce propos en commission. Il faut tout faire, sans attendre, pour que cette loi i...
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, mes chers collègues, il me revient de clore cette discussion, avant l’intervention du Premier ministre et le vote qui s’ensuivra. Je voudrais dire rapidement trois choses, que je vous livre telles quelles. Je voudrais vous redire que les Français ont des ...
Je voudrais vous redire que la France a besoin de se mettre résolument en mouvement, et que nous le savons tous. Je voudrais vous redire qu’il n’y a pas d’alternative à la majorité actuelle.
Non seulement elle conduira le pays jusqu’au terme du mandat qui lui a été donné par les Français, mais plus encore, elle continuera à réformer le pays, parce qu’il ne saurait en être autrement.
M’exprimant en dernier, j’ai pu vous écouter. Une formule s’est imposée à mon esprit, que j’emprunte au titre d’un film de Claude Lelouch : « Tout ça pour ça ! »
« Tout ça pour ça », tant il me paraît que votre rhétorique est convenue et attendue, que le manichéisme, qui est trop souvent le nôtre, est désuet et impuissant. Les Français continuent à nous regarder, à nous écouter. Mais ils peinent à nous suivre.
un argument d’autorité, qui s’imposerait sur tous les bancs et créerait un unanimisme de façade entre nos groupes, et au sein de nos groupes. La question n’est pas celle-là.