Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier
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Je voudrais répondre à Mme la ministre sur plusieurs points. Tout d’abord, il y a une vraie différence entre nous, madame la ministre. Après avoir entendu votre intervention et celles de plusieurs orateurs de la majorité, je constate que nous n’avons pas la même conception de la valeur travail. Pour notre part, nous considérons qu’il faut repl...
Dans le propos que vous avez tenu lors de votre intervention en début de discussion, vous avez affirmé que la méthode du dialogue social présiderait à l’élaboration du prochain projet de loi relatif au travail. Or, le projet de loi d’un ministre du travail doit avoir pour fin que l’on puisse de nouveau embaucher, que les entreprises retrouvent ...
Comme vous êtes contre cette logique du travail, vous avez supprimé cette mesure à votre arrivée, ce qui s’est traduit par une baisse très nette du pouvoir d’achat des salariés – 9 millions de salariés l’ont subie un mois après votre arrivée au pouvoir – et par une augmentation du coût du travail pour les entreprises. Vous avez continué ensuite...
En effet, l’augmentation de la dépense sociale entraîne mécaniquement une hausse des cotisations, qui fait baisser le salaire net des salariés et augmente le coût du travail pour les entreprises. Une fois encore, vous considérez le travail comme une contrainte, alors qu’il faudrait adopter la logique inverse. J’ai notamment regretté que vous n’...
Avant de parler de dialogue social, encore faudrait-il qu’il y ait du travail ! Telle devrait être votre préoccupation.
Nous nous sommes employés à mettre en avant dans cette proposition de loi toutes les contraintes supplémentaires que vous avez créées en trois ans.
Et si aujourd’hui la courbe du chômage ne s’inverse pas alors que son niveau diminue chez à peu près tous nos partenaires européens, c’est précisément parce que depuis trois ans vous taxez les entreprises, parce que vous les handicapez.
Cela se traduit inévitablement chaque mois par des chômeurs supplémentaires. Voilà le bilan de M. Hollande !