Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier
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Pour notre collègue qui vient d’intervenir, certains disent que des femmes utilisent l’avortement de manière inconséquente. Je ne sais pas où elle l’a entendu, mais en tout cas pas dans notre groupe.
Inventez toutes les âneries que vous voulez, mes chers collègues, mais de tels propos n’ont jamais été tenus ni pensés par personne dans le groupe UMP.
Vous pouvez chercher à faire de la provocation et tous les procès d’intention que vous voulez, mais il s’agit d’en revenir aux faits : nous sommes parfaitement à l’aise puisque nous avons été les artisans de la loi Veil,
Le texte n’aurait pas été voté sinon. Vociférez autant que vous voulez, mais j’en reviens aux faits : est-ce qu’aujourd’hui, l’état de détresse prévue par la loi empêche une femme d’avorter ? Oui ou non ?
La réponse est non, votre rapporteur l’a clairement rappelé : jamais la notion de détresse n’a empêché une femme d’avoir accès à l’IVG !
Je suis peut-être nul, madame, mais j’ai autant de légitimité que vous à m’exprimer dans cet hémicycle !
Par conséquent, gardez pour vous vos procès d’intention ; s’il vous plaît, un peu de dignité et un peu de respect, parce que je ne sais pas où est la nullité dans ce débat !
Votre rapporteur a dit que ce texte n’a jamais produit aucune conséquence sur l’accès à l’IVG, et je partage ce point de vue. Les femmes sont totalement libres d’y accéder, le seul encadrement étant le nombre de semaines. Quand vous arrivez ainsi dans ce débat, mes chers collègues de la majorité, vous vous inscrivez donc bien dans une logique d...
alors que le sujet faisait consensus. Restons sur ce consensus, et c’est la raison pour laquelle je voterai contre cet article. La notion de détresse n’a jamais empêché une femme d’avoir accès à l’IVG. Nous sommes parfaitement à l’aise sur la loi de 1975 et sur toutes les modifications apportées depuis. Nous sommes sereins et à l’aise dans ce d...
Nous ne voterons pas vos modifications de politicards qui regardent les choses par le petit bout de la lorgnette. C’est indigne !