Les amendements de Christian Paul pour ce dossier
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Madame la présidente, madame la ministre, madame la présidente de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur, cher Michel Issindou, mes chers collègues, …
Nous verrons au fil du débat, monsieur Jacquat : pour l’instant, ce n’est pas encore mérité et cela se mérite. Nous avons contribué au débat par un intense engagement comme il se doit pour un texte important qui aura de fortes conséquences sur la vie de millions de Français.
Ce texte atteint ses objectifs : consolider et sécuriser les financements du régime général, qui était en grand danger à moyen terme, rendre possibles des progrès concrets avec des réponses personnalisées qui prennent en compte la réalité des carrières professionnelles et surtout des parcours les plus difficiles, marqués par la pénibilité et la...
Madame la présidente, je voudrais faire un rappel au règlement sur la base de l’article 58 de notre règlement. En effet, cet événement est l’une des choses que l’Histoire retiendra, entre autres ! de l’intervention d’André Chassaigne.
En raison de cette excellente nouvelle qui vient de parvenir jusqu’à notre hémicycle en plein travail, je vous demande, madame la présidente, une courte suspension de séance afin de réunir l’ensemble des groupes de l’Assemblée pour un moment d’unité nationale.
C’est le défi que l’équipe de France a magnifiquement relevé ce soir. Le but n’est pas non plus de revisiter un texte voté ici même par la majorité.
Eh oui, monsieur Tardy : ce texte, comme d’autres, fait la démonstration que la crise ne signifie pas la fin du progrès ou l’abandon des réformes. Notre rapporteur Michel Issindou a parfaitement rappelé l’ensemble des apports de ce texte. Mes chers collègues de l’opposition, nous avons repris le système des retraites là où vous l’aviez abandon...
Ce qui vaut pour les régimes de retraites des salariés vaut aussi pour notre système fiscal, et je salue la marche en avant de la réforme fiscale. Nous étions, au sein de la majorité, très nombreux à la souhaiter. Nous la voulons globale, et surtout inspirée par la justice. Comme pour la fiscalité donc, nous faisons avec notre texte la démonst...
… vous devriez dès maintenant passer avec nous à une autre étape, celle de la mise en oeuvre. Car il va falloir du dialogue social pour bien accueillir les fortes avancées de ce texte, en particulier pour la mise en place du compte pénibilité. Nous souhaitons, madame la ministre, que la discussion puisse s’engager sans retard sur ce volet de l...
Madame la présidente, madame la ministre, madame la présidente de la commission des affaires sociales, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, à l’actif de notre majorité et du Gouvernement, nous adopterons dans quelques jours une réforme pour parvenir, malgré la crise, à sécuriser notre système de retraites, en le finançant, et à faire...
Nous parviendrons à construire ainsi de nouveaux droits, je le dis aussi à l’intention de Mme Fraysse que j’ai écoutée avec attention. À chaque étape, c’est bien à la gauche qu’il convient de construire de nouveaux espaces de progrès et nous le faisons avec cette réforme. Les deux objectifs de la réforme – sécuriser le système, d’une part ; fa...
La tentative brutale de 2010, dont les inspirateurs sont de ce côté, n’a pas assuré le financement des retraites et vous sembliez d’ailleurs, monsieur Jacquat, émettre quelques regrets à ce sujet. Au contraire, elle a fait prospérer les inquiétudes et les injustices. Le mot de réforme ne saurait s’appliquer à cette régression.
Si la virulence des critiques est proportionnelle à l’échec, nous allons entendre ce soir beaucoup de bruits et de fureur !
Je veux le redire : à l’heure de la réforme des retraites, le courage, ce n’est pas le saccage des régimes de retraite. Non, la réforme, ce n’est la fin de la solidarité. Dans un livre récent, l’un des vôtres décrète la « mort de l’État-Providence » !
Il s’agit en effet de M. Robinet, chargé de la question des retraites au sein de votre formation politique. Si c’est votre programme, comme je le crois, alors dites-le aux Français. Si fixer l’âge légal à 65 ans et la retraite à 70 ans est dans vos intentions, comme je le crains, dites-le maintenant, en pleine lumière au Parlement.
Venons à l’essentiel. Cette réforme était nécessaire. Les Français le savent, ils le sentent, ils nous le disent. Ils nous auraient à bon droit reproché de ne pas prendre à bras-le-corps la question de retraites. En effet, il y a trois ans, nous avons reproché à juste titre à la loi Sarkozy d’être injuste et non financée, car elle l’était. Il f...
Des ressources sont mises en face de la démographie, en toute clarté. Ce n’est d’ailleurs pas une falaise à gravir. Les travaux du Conseil d’orientation des retraites et le rapport Moreau ont jalonné la trajectoire. Il y a, c’est vrai, quinze années difficiles devant nous, de 2020 à 2035. Nous avons pris la mesure des besoins financiers, sans ...
…et peut-être même d’une refondation du financement de la protection sociale, y compris de la branche famille. Nous aurons à le faire également à l’occasion de la loi relative à l’autonomie. Ce soir, il s’agit d’une réforme des retraites et la hausse des cotisations patronales fait partie de l’équilibre de cette réforme. Cette réforme fait éga...
Nous estimons, bien au contraire, que ce qui fait tenir debout notre société, à l’heure de profonds changements de civilisation, c’est la solidarité entre les générations et les progrès de la justice.
La future loi doit en porter le témoignage et la démonstration. Nous sommes sur la bonne voie : engageons le débat, soutenons ce projet et écrivons une loi que nous pourrons défendre longtemps avec fierté.