Les amendements de Claude Goasguen pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je voudrais commencer par lever deux préalables, de manière à avoir la parole libre. Première remarque : il n’est bien entendu pas question, dans notre analyse du texte, de confondre djihadisme, salafisme ou islamisme avec la réalité de la communauté musulmane, notamment celle d...
…je ne peux que constater que celui que l’on pouvait lire sur la Cour de sûreté de l’État lors de la guerre d’Algérie n’avait pas du tout la même tonalité. Bref, il ne s’agit pas de s’asseoir sur les libertés publiques, il s’agit au contraire de les défendre face à un danger qui menace la liberté.
Ces deux préalables étant levés, j’ai la parole libre : monsieur le ministre, je voterai certainement ce texte, non pas que je le trouve parfait…
…mais parce que, dans l’heure que nous connaissons, il faut non pas un consensus – je n’aime pas ce mot, qui fait « mou » et « lavette » – mais l’union nationale.
Je souhaite que nous donnions cette image d’union nationale à ceux qui, à partir de certaines de nos faiblesses, croient que la France est prête à accepter n’importe quoi. Ce texte va d’ailleurs dans le bon sens puisqu’un certain nombre de mesures juridiques ou de police vont dans le sens de la législation que nous avions adoptée précédemment....
…et je les comprends, puisqu’ils paient ! – il va bien falloir tout de même se mettre à la coopération. Pour conclure, nous sommes dans une période clé. Je crois que le terrorisme façon judiciaire est en train de se terminer et que nous sommes à un moment de notre histoire, que nous avons déjà connu il y a très longtemps, où le judiciaire et l...
Je me tiens au courant de tout ce que disent les spécialistes, et les spécialistes sont inquiets, qu’ils soient militaires ou qu’ils ne le soient pas. Les militaires, justement, il faut les associer dans cette affaire. Le droit de la guerre, au niveau mondial, est obsolète. Il n’y a plus de guerre entre États. Il n’y a plus de droit de la guer...
Il faudrait traduire devant lui ses leaders mais aussi ses complices, et notamment les djihadistes français qui sont à ses côtés. C’est tout de même un moyen de développer l’internationalisation de la communication et de donner un coup de frein supplémentaire. Pour finir, je voudrais revenir sur une idée qui a beaucoup choqué certains d’entre ...