Les amendements de Daniel Fasquelle pour ce dossier

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Monsieur le président, madame la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, mes chers collègues, en matière de prise en charge de l’autisme, les méthodes éducatives, comportementales et développementales sont mises en oeuvre depuis des décennies dans la plupart des pays occidentaux. Avec plus de trent...

Ces approches vont bien sûr de pair avec la scolarisation des enfants autistes qui, avec les dispositifs appropriés d’accompagnement mais aussi d’adaptation des apprentissages, devient désormais le modèle de référence. Selon le Conseil de l’Europe, entre 90 % et 100 % des enfants autistes vont à l’école en Italie, en Espagne, en Suède ou en An...

…les principales instances de la psychiatrie française, d’obédience psychanalytique, refusent ouvertement de les appliquer en se réfugiant derrière la liberté de prescription et le libre choix du patient. Mais, mes chers collègues, où est le libre choix du patient quand seules les familles qui en ont les moyens ont accès aux traitements de leur...

Que signifie la liberté de prescription quand le professionnel doit choisir entre un traitement dont l’efficacité est scientifiquement prouvée et un traitement dont on n’a jamais démontré l’efficacité ? La France dispose d’autorités indépendantes permettant d’éclairer les choix et décisions en matière de politiques publiques. Il en est ainsi d...

…d’abandonner les traitements inefficaces et même dangereux et maltraitants, pour s’ouvrir aux méthodes dont j’ai pu mesurer personnellement l’efficacité dans ma ville du Touquet-Paris-Plage. J’y ai soutenu des familles qui ont créé une association parentale et ont aujourd’hui accès aux méthodes comportementales, éducatives et développementales...

La France a vécu avec effroi les scandales sanitaires du Mediator et du sang contaminé. Nous vivons ici, en France, en 2016, une crise sanitaire d’une ampleur inégalée.

À titre d’exemple, 10 000 enfants sont enfermés dans les hôpitaux de jour – les chiffres viennent de votre ministère, madame la secrétaire d’État. L’ONU s’en offusque, le Conseil de l’Europe nous a condamnés cinq fois pour mauvais traitements, et le Comité consultatif national d’éthique parle bien de maltraitance. La place de ces 10 000 enfants...

Restons lucides, et voyons les choses telles qu’elles sont. Avec les familles, je demande que l’ensemble des moyens d’État soient affectés exclusivement aux traitements dont l’efficacité a été scientifiquement prouvée, et que l’on cesse d’induire les familles en erreur et de leur imposer des traitements dont elles ne veulent pas. Il y a urgen...

Qu’il ait du talent, c’est une chose ! Mais qu’il dise des choses exactes, c’en est une autre…

La pire des choses, ce serait de ne rien faire ! La France n’est pas près de progresser !

Je sais lire ! Je sais très bien ce qui s’est passé et les pressions qu’il y a eu !

Mais ce n’est pas une maladie psychiatrique ! Comment peut-on dire des choses pareilles ? C’est n’importe quoi !

Ne caricaturez pas mes propos ! Je m’attendais à autre chose de votre part, madame Neuville. Vous faites de la politique politicienne de bas étage !

Madame la ministre, vous m’avez énormément déçu. Non seulement certains propos relevaient plus de la basse politique que du débat en cours, mais surtout vous avez passé votre temps à parler des professionnels et non des familles. Je suis heureux d’avoir fait entendre, dans cet hémicycle, la voix de ces dernières, et j’aurais aimé vous en entend...

Ces familles attendent que nous prenions des décisions courageuses et que nous allions de l’avant. Ce texte est certes imparfait ; il est dommage qu’on ne puisse pas travailler en commission pour amender les propositions de résolution. On aurait pu faire progresser le texte ensemble. En attendant, il est là et moi-même et mon groupe le défendon...

Non ! En revanche, s’ils avaient choisi les méthodes que défendent certains d’entre vous, ils auraient bénéficié d’une prise en charge totale. Ce n’est pas normal, et cela me révolte. C’est cette colère des familles dont je veux me faire le porte-parole aujourd’hui, et je regrette votre position. Quant à la liberté de prescription, ne défendez...

Mais non ! Je suis désolé, madame Guittet, le choix est strictement binaire : ou c’est une psychose, ou ce n’est pas une psychose. Or les instances internationales qui se sont penchées sur cette question et la Haute autorité de santé sont unanimes : ce n’est pas une psychose, ce n’est pas une maladie psychiatrique.

Pourquoi donc défendre la psychanalyse et la psychiatrie pour traiter une maladie qui n’est pas une psychose ? Ce n’est pas une maladie psychiatrique, c’est un trouble envahissant du développement. Il faut donc faire comme la Belgique : utiliser massivement les méthodes éducatives et abandonner les méthodes inappropriées, qui n’ont pas à être ...

De la même manière, lorsque dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, vous faites adopter des moyens financiers pour soutenir tel ou tel traitement, telle ou telle méthode, eh bien vous faites des choix ! On n’arrête pas de faire des choix, ici ! Simplement, nous devons opérer ces choix à la lumière de la science, co...

Vous ne pouvez pas dire qu’il ne faut pas s’ingérer dans le choix des thérapies, et en même temps préconiser les méthodes éducatives et comportementales – comme vous l’avez fait récemment, avec courage, via un site internet.