MESDAMES, MESSIEURS, Au terme de cinq ans de conflit, le groupe Goodyear France n'a toujours pas eu raison de la volonté des salariés du site d'Amiens-Nord de préserver leur outil de travail et leurs emplois.
La dialectique mise en oeuvre est sempiternellement la même : les coûts de production sont trop élevés car les salariés coûtent trop cher.
Derrière cette rhétorique qui se voudrait culpabilisatrice, se cache la seule logique du profit à court terme.
Il est curieux de constater à quel point certains groupes industriels, toujours prompts à consommer des aides de l'État, se désolent en justifiant leur soif de restructuration alors que leurs bilans financiers s'affichent au beau fixe.
Goodyear ne fait pas exception puisse qu'il a confirmé sa prévision d'un bénéfice d'exploitation pour l'ensemble l'année 2012 compris entre 1, 4 et 1, 5 milliard de dollars.
Sur le site Internet créé à l'occasion de cette affaire, l'entreprise livre régulièrement sa propre...
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