10 octobre 2013

Proposition de loi N° 1438

visant à renforcer la répression du délit d'usurpation d'identité

Extrait

Mesdames, Messieurs, En France, plus de 300 000 personnes sont annuellement victimes d'une usurpation de leur identité. En constante augmentation, l'usurpation d'identité emporte trois conséquences dramatiques pour la victime : l'immixtion dans sa vie privée, le préjudice financier et la destruction de sa réputation.

Sa répression est visée à l'article 226-4-1 du code pénal qui dispose : « Le fait d'usurper l'identité d'un tiers ou de faire usage d'une ou plusieurs données de toute nature permettant de l'identifier en vue de troubler sa tranquillité ou celle d'autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.

Cette infraction est punie des mêmes peines lorsqu'elle est commise sur un réseau de communication au public en ligne. » Or, il est surprenant de constater que l'usurpation de plaques d'immatriculation au détriment d'un tiers est davantage sanctionnée que l'usurpation...

Consulter le document complet sur le site de l'Assemblée

(version pdf)

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