du récent rapport du Sénat sur l'évasion des capitaux (5), la fraude fiscale internationale va à l'encontre d'un principe très ancien « Ubi emolumentum, ibi onus » (là où est le profit, là est la charge). Lutter contre cette pratique pernicieuse nécessite d'instaurer une véritable politique volontariste, en se dotant des outils juridiques les plus pertinents.
Alors qu'il faut admettre qu'une forme de résignation des États s'était installée face à l'ampleur et à la complexité du phénomène, l'accord signé avec les États-Unis met en place un mécanisme complet et efficace, d'une portée jusque-là inédite.
L'effet d'entraînement qu'il a déjà enclenché, notamment au sein de l'Union européenne permettra enfin de dépasser les difficultés actuelles de l'échange d'informations à la demande.
A. LE SYSTÈME ACTUEL DE TRANSMISSION DE RENSEIGNEMENTS A MONTRÉ SES LIMITES 1. Le fonctionnement de l'assistance administrative internationale en matière fiscale... En...
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