cosignée par Damien Abad, Élie Aboud, Olivier Audibert Troin, Sylvain Berrios, Marcel Bonnot, Jean-Claude Bouchet, Philippe Briand, Bernard Brochand, Éric Ciotti, Édouard Courtial, Jean-Michel Couve, Marie-Christine Dalloz, Marc-Philippe Daubresse, Jean-Pierre Decool, Lucien Degauchy, Nicolas Dhuicq, Jean-Pierre Door, Daniel Fasquelle, Marie-Louise Fort, Guy Geoffroy, Franck Gilard, Georges Ginesta, Jean-Claude Guibal, Michel Heinrich, Michel Herbillon, Patrick Hetzel, Denis Jacquat, Laure de La Raudière, Jacques Lamblin, Lionnel Luca, Alain Marleix, Patrice Martin-Lalande, Jean-Claude Mathis, Pierre Morange, Yannick Moreau, Pierre Morel-A-L'Huissier, Alain Moyne-Bressand, Bernard Perrut, Jean-Luc Reitzer, Éric Straumann, Michel Terrot & Dominique Tian
Mesdames, Messieurs, Les nombreux faits divers qui se sont déroulés dans nos villes, et tout particulièrement à Nice, où un bijoutier agressé a tué son agresseur, mettent en lumière la réalité d'une violence extrême qui s'est banalisée au sein de notre République.
Cette violence, lancinante et sinueuse, est devenue le quotidien de millions de nos concitoyens.
Elle vient mettre en échec les principes fondateurs de notre République et un principe fondamental de toute démocratie : la liberté de circuler et d'agir en toute sécurité et sérénité. C'est en cette période que l'autorité de l'État ne peut pas être vacillante.
L'État, c'est une partie de sa définition, est le seul détenteur de la violence légale et légitime.
S'il renonce à l'exercer, si comme c'est trop souvent le cas il est velléitaire, alors il ouvre la voie à la violence illégale et illégitime.
Si l'État n'exerce pas son autorité dans le cadre de la loi et au service de la loi, alors il...
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