cosignée par Damien Abad, Bernard Accoyer, Nicole Ameline, Julien Aubert, Étienne Blanc, Marcel Bonnot, Gérard Cherpion, Jean-Louis Christ, Philippe Cochet, Édouard Courtial, Jean-Michel Couve, Marie-Christine Dalloz, Jean-Pierre Decool, Lucien Degauchy, Nicolas Dhuicq, Jean-Pierre Door, Dominique Dord, Marianne Dubois, Virginie Duby-Muller, Daniel Fasquelle, Marc Francina, Laurent Furst, Guy Geoffroy, Arlette Grosskost, Michel Herbillon, Patrick Hetzel, Laure de La Raudière, Marc Le Fur, Gilles Lurton, Thierry Mariani, Patrice Martin-Lalande, Jean-Claude Mathis, Damien Meslot, Pierre Morange, Bernard Perrut, Bérengère Poletti, Christophe Priou, Jean-Luc Reitzer, Claudine Schmid, Jean-Marie Sermier, Alain Suguenot, Lionel Tardy, Guy Teissier, Michel Terrot & Marie-Jo Zimmermann
Mesdames, Messieurs, De nombreuses familles d'enfants dyspraxiques rencontrent d'importantes difficultés financières du fait de la non-prise en charge de la totalité des frais de santé nécessaires au suivi médical de ces enfants et notamment des séances d'ergothérapie.
La dyspraxie est une maladie peu connue dont les signes sont souvent banalisés.
Pourtant la dyspraxie toucherait 3 % à 6 % des enfants, entrainant chez eux de véritables difficultés pour planifier leurs mouvements.
Leurs gestes sont souvent lents, maladroits et réalisés de façon plus ou moins adaptée.
Aussi, un enfant dyspraxique a du mal à gérer son temps, ou l'espace qui l'entoure, ce qui peut entraîner de véritables difficultés tant au niveau scolaire : troubles de l'attention et de l'apprentissage, qu'au niveau social, l'enfant étant souvent considéré comme atteint d'un handicap intellectuel.
Il est fréquent que les enfants dyspraxiques se voient prescrire des séances d'ergothérapie par un...
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