cosignée par Julien Aubert, Patrick Balkany, Jean-Pierre Barbier, Véronique Besse, Marcel Bonnot, Bernard Brochand, Guillaume Chevrollier, Alain Chrétien, Jean-Louis Christ, Marc-Philippe Daubresse, Jean-Pierre Door, Christian Estrosi, Laurent Furst, Guy Geoffroy, Philippe Gosselin, Arlette Grosskost, Denis Jacquat, Thierry Lazaro, Alain Leboeuf, Lionnel Luca, Patrice Martin-Lalande, Damien Meslot, Jean-Luc Moudenc, Alain Moyne-Bressand, Yves Nicolin, Bernard Perrut, Jean-Luc Reitzer, Sophie Rohfritsch, Éric Straumann, Alain Suguenot, Guy Teissier & Jean-Pierre Vigier
Mesdames, Messieurs, Dans sa note d'information(1) relative à la période 2010-2011, la Direction de l'Évaluation de la Prospective et de la Performance (DEPP) chiffrait à 53, 3 % la part des personnels victimes d'actes de violence recensés dans les établissements scolaires publics du second degré. Ce chiffre, en hausse de 3, 5 % par rapport à la période 2007-2008, nous interpelle et nous alarme sur la dégradation progressive de l'environnement de travail des enseignants et personnels des établissements scolaires.
Les violences, qu'elles soient verbales ou physiques, ne sont que trop rarement sanctionnées pénalement ; la gravité « relative » ne justifiant pas, pour de nombreuses victimes (élèves comme enseignants), le recours à un dépôt de plainte.
Ce phénomène ne peut que nourrir le sentiment d'impunité de certains élèves qui n'hésitent plus à graduer leurs actes d'agressions.
Face à ces dérives auxquelles les enseignants et personnels des établissements...
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette proposition de loi.