cosignée par Damien Abad, Élie Aboud, Bernard Accoyer, Julien Aubert, Marcel Bonnot, Philippe Briand, Yves Censi, Luc Chatel, Alain Chrétien, Dino Cinieri, Édouard Courtial, Jean-Michel Couve, Olivier Dassault, Jean-Pierre Decool, Lucien Degauchy, Nicolas Dhuicq, Dominique Dord, Daniel Fasquelle, Laurent Furst, Annie Genevard, Guy Geoffroy, Bernard Gérard, Jean-Pierre Gorges, Arlette Grosskost, Jean-Claude Guibal, Jean-Jacques Guillet, Michel Heinrich, Patrick Hetzel, Laure de La Raudière, Marc Laffineur, Thierry Lazaro, Isabelle Le Callennec, Marc Le Fur, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Franck Marlin, Jean-Claude Mathis, Damien Meslot, Pierre Morange, Yannick Moreau, Pierre Morel-A-L'Huissier, Alain Moyne-Bressand, Yves Nicolin, Bérengère Poletti, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Sophie Rohfritsch, Paul Salen, Claudine Schmid, Jean-Marie Sermier, Fernand Siré, Guy Teissier, Dominique Tian, Patrice Verchère, Philippe Vitel, Michel Voisin, Éric Woerth & Marie-Jo Zimmermann
Mesdames, Messieurs, Instauré par la loi du 12 novembre 2013, le principe du « silence de l'administration vaut décision implicite d'acceptation » (plus communément appelé « silence vaut accord » - SVA) nous avait été présenté comme une véritable « révolution administrative ». Cette réforme était réclamée depuis longtemps par les PME, qui disposent de moyens réduits pour instruire des demandes auprès de l'administration, et qui sont les plus vulnérables à d'éventuels retards dans la mise en oeuvre de leurs projets.
Mais au delà des effets d'annonce, sa mise en oeuvre se révèle contreproductive et est à l'origine d'une complexité accrue pour les entreprises.
Tout d'abord, ce principe comporte un très grand nombre d'exceptions.
Sur les 3 600 procédures potentiellement concernées par la réforme, seules 1 200 (un tiers donc) se sont vues appliquer le principe de l'acceptation tacite.
De plus, parmi ces 1 200 procédures, le délai est supérieur à deux...
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