cosignée par Laurence Arribagé, Julien Aubert, Alain Chrétien, Jean-Louis Christ, Éric Ciotti, Jean-Louis Costes, Jean-Michel Couve, Marc-Philippe Daubresse, Lucien Degauchy, Jean-Pierre Door, Marie-Louise Fort, Laurent Furst, Bernard Gérard, Arlette Grosskost, Jean-Claude Guibal, Jean-Jacques Guillet, Michel Heinrich, Michel Herbillon, Valérie Lacroute, Vincent Ledoux, Lionnel Luca, Damien Meslot, Pierre Morange, Pierre Morel-A-L'Huissier, Alain Moyne-Bressand, Bernard Perrut, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Camille de Rocca Serra, Fernand Siré, Alain Suguenot, Guy Teissier, François Vannson, Philippe Vitel & Michel Voisin
Mesdames, Messieurs, La sanction est partie intégrante de l'éducation ; vouloir éduquer sans contraindre est une utopie.
La délinquance des mineurs donne trop souvent lieu à un débat idéologique au mauvais sens du terme, où les jugements ne sont pas confrontés au réel.
Si la délinquance des mineurs n'est pas un phénomène nouveau, la situation actuelle est réellement préoccupante, parce que cette délinquance s'est massifiée, qu'elle est plus violente et concerne des mineurs plus jeunes.
Les mineurs délinquants ont souvent des personnalités fragiles, peu construites et leurs victimes sont souvent elles-mêmes mineures.
La famille et l'école n'endiguent plus la délinquance.
Tandis que de nombreux parents sont en grande difficulté pour assurer l'éducation de leurs enfants, l'école n'est plus ce sanctuaire à l'abri de la violence.
À force de vouloir faire entrer tous les enfants dans un « moule » unique, l'école a fini par exclure plus gravement qu'auparavant...
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