Les amendements de Dominique Lefebvre pour ce dossier

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Monsieur le ministre des finances et des comptes publics, en 2012, nous avons pris un engagement simple et clair devant les Français : redresser la France dans la justice et pour le progrès.

Pour savoir où l’on va, et comment on y va, il vaut mieux se souvenir d’où l’on vient, comme on dit chez moi à Cergy. Ainsi que j’ai pu le constater ce matin en lisant le journal et à l’instant encore dans cet hémicycle, d’aucuns, au premier rang desquels l’actuel chef de l’opposition, souffrent d’une surprenante amnésie du passé, d’une étonnan...

Je veux rappeler ici la situation de la France en 2012 et celle d’aujourd’hui. La France de 2012 était une France à la compétitivité et à l’économie durablement affaiblies ; près de 700 000 emplois industriels détruits, déficit record du commerce extérieur, taux de marge des entreprises historiquement bas.

La France de 2012 était une France où les inégalités s’étaient aggravées – 1 million de chômeurs de plus en cinq ans –, où la politique fiscale avait allégé l’impôt des plus riches et augmenté celui des classes moyennes et populaires au moyen du fameux bouclier fiscal.

La France de 2012 était une France dont les déficits publics et la dette avaient explosé ; le déficit nominal dépassait les 5 % du PIB, le déficit structurel était de 4 %, la dette atteignait les 600 milliards d’euros après cinq ans d’exercice du pouvoir du fait de la non-maîtrise des finances publiques. Quelle est la situation de la France au...

La France de 2015, c’est une France où les inégalités reculent, comme vient de le montrer l’INSEE, où le pouvoir d’achat des ménages progresse, et où l’indice de confiance de ces derniers est au plus haut depuis 2007.

La France de 2015, enfin, c’est une France dont les finances publiques se redressent, le déficit structurel étant au plus bas depuis l’an 2000, la dépense publique maîtrisée et la dette quasiment stabilisée.

Pour cela, monsieur le ministre, des efforts importants ont été demandés aux Français qui attendent légitimement des résultats et veulent que ces derniers soient partagés.

Ma question est donc simple, monsieur le ministre : comment avec le projet de loi de finances pour 2016 poursuivrons-nous le redressement…