Interventions sur "bretagne"

271 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Le Ray :

La Bretagne à cinq départements que nous voulons est une réalité, comme est une réalité cette fumeuse soirée de juin dernier, où le Président de la République et son Premier ministre ont fait le choix d’un découpage conforme à vos intérêts. Disons-le franchement : il s’agissait de protéger M. Le Drian en Bretagne et M. Ayrault en Pays de Loire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Le Ray :

...dant plus compliqué et moins efficace l’ensemble des structures régionales. Mais il y aura un après car vous êtes en train de semer la révolte dans notre pays. Les peuples bretons, alsaciens réagiront. Monsieur le ministre, vous dont nous connaissons le sérieux et la rigueur, je vous demande de ne pas négliger ce risque de révolte. Ne laissez pas passer cette occasion unique de reconstruire une Bretagne à cinq. Je vous adjure de tirer les leçons de l’écotaxe : vous avez fini par reculer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Le Ray :

ou l’association « Produit en Bretagne ». Ils vous demandent l’apaisement et la justice : une Bretagne retrouvée, une Bretagne à cinq.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Vautrin :

...un autre élément, soulevé par Jean-Pierre Balligand et Michel Piron, selon lequel, aujourd’hui, la taille de l’Île-de-France ne correspond pas à son poids économique. Nos débats l’illustrent, le problème est toujours le même : comment envisager la Picardie, la Champagne-Ardenne et la région Centre ? Ce n’est plus tout à fait l’Île-de-France mais pas non plus entièrement la province, au sens de la Bretagne ou de l’Alsace.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Ainsi, avec ce découpage, la Bretagne se retrouvera totalement isolée. Ce sera la seule région à ne pas bénéficier d’une ouverture sur d’autres départements. Cet après-midi, je veux défendre une autre solution, celle d’une Bretagne à cinq départements, d’une Bretagne rattachée à la Loire-Atlantique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

C’est tout le sens de son histoire. Séparée de la Bretagne par un simple décret du gouvernement de Vichy, le 30 juin 1941 – cette période est connue –, la Loire-Atlantique doit naturellement, historiquement, se retrouver en Bretagne. La Loire-Atlantique, c’est la Bretagne des ducs de Bretagne, c’est la Bretagne de la Duchesse Anne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Mais outre l’histoire et la culture que nous partageons avec la Loire-Atlantique et qui donnent tout son sens à l’identité bretonne, de nombreuses considérations économiques plaident pour que la Loire-Atlantique retrouve son ancrage en Bretagne. Sur le plan économique, il existe une véritable logique à adopter le cadre d’une Bretagne à cinq départements. Le grand port breton est à l’évidence Nantes Saint-Nazaire, complété par les ports de Lorient, Brest et Saint-Malo. L’enseignement supérieur de Nantes et de Rennes, associé aux universités de Vannes, Brest et Saint-Brieuc cumule tous les potentiels intellectuels et de recherche scienti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...tre moins vif dans certaines régions. A ce propos, des études ont été réalisées – c’est le mérite de cette réforme d’avoir suscité un débat dans le pays – et publiées dans la presse quotidienne régionale, partout en France, montrant ce qu’il en est du sentiment d’appartenance, région par région. Je ne détaillerai pas tous les résultats, évidemment, mais je ne peux m’empêcher de souligner que la Bretagne manifeste le sentiment d’appartenance et d’attachement le plus fort et que les Pays improprement dits de la Loire, nés d’une approche technocratique et artificielle, suscitent le plus faible « taux d’attachement », si j’ose dire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Je reviens aux objectifs tels que nous les portons à travers nos amendements en ce qui concerne le découpage et la carte. Nous défendrons jusqu’au bout notre amendement afin que cette réforme reconnaisse l’existence de la Bretagne comme région à part entière avec ses cinq départements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Il s’agit là d’une revendication ancienne, que nous avons toujours soutenue – certains d’entre nous, avant d’être élus députés. Nous continuons à nous battre en ce sens. Surtout, nous avons enfin une occasion pour qu’il en soit ainsi puisque nous discutons d’un texte visant à redécouper les régions. Monsieur le ministre, je me souviens d’un grand rassemblement, à Nantes, place de Bretagne, au pied de la Tour de Bretagne

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Vous imaginez quels furent notre joie et notre enthousiasme : enfin, nous tenions l’occasion de réaliser la réunification de la Bretagne dans le cadre de ce projet ! Quelle ne fut pas notre déception, in fine, de constater qu’à l’issue de la première lecture du texte à l’Assemblée nationale et, même, à l’issue de la lecture que nous venons de faire en commission, le redécoupage plus ou moins souhaité, disons-le, est effectif partout en France mais qu’une région n’en fera pas l’objet : la Bretagne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...du Centre, en effet, n’est pas très facile à porter alors que celle du Val de Loire est extrêmement forte, que l’on y habite ou pas. Nous soutiendrons donc un amendement déposé par des collègues socialistes et centristes visant à les faire fusionner afin de constituer, enfin, une grande région Centre-Val de Loire dont la Loire-Atlantique pourrait ensuite s’extraire, en quelque sorte, afin que la Bretagne soit réunifiée,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Enfin, je tiens à saluer le discours que Mme Valérie Fourneyron a prononcé hier – ancienne ministre, il n’en a que plus de poids –, en particulier, les paroles très fortes et très justes qu’elles a dites concernant la Normandie. Elle a eu des paroles très fortes et très justes au sujet de la Normandie, que je reprendrais volontiers à mon compte à propos de la Bretagne. Il est difficile d’admettre que ce texte va permettre à la Normandie de se réunifier et que ce ne sera pas le cas de la Bretagne. De nombreux journalistes ont pu gloser, à une époque, sur un soi-disant « breizh power », mais je me dis qu’il doit y avoir, au sein du Gouvernement, un « Normandy power » beaucoup plus puissant que celui-ci, puisque le projet de la région Normandie, qui est légitime,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Léonard :

Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, monsieur le rapporteur pour avis, chers collègues, au risque d’apparaître iconoclaste au regard des longs échanges intervenus hier soir dans cet hémicycle, je ne vais ni vous parler de la Bretagne, ni de l’Alsace, mais simplement de la Champagne-Ardenne. Fondé sur une analyse et des concertations très poussées, le scénario du comité Balladur proposait en 2009 le rattachement de l’Aisne à la Champagne-Ardenne. Prolongeant cette réflexion, le Président de la République a souhaité élargir cette perspective à toute la Picardie. À ce stade de nos débats parlementaires, les arguments favorables...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Gagnaire :

Ce ne sera pas la fin du monde non plus pour la Bretagne à quatre départements. On avancera ensemble et nos successeurs sauront faire fructifier ce que nous aurons décidé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

...e bassins de vie dans lesquels les gens ont envie de vivre, où ils travaillent et se déplacent et où leurs enfants font leurs études. C’est là que se situent les réalités géographiques et sociologiques de notre pays et ce n’est pas ce découpage très théorique et très rapide qui répondra à ces préoccupations. On l’observe d’ailleurs avec l’Alsace, aujourd’hui maltraitée. Si l’on a considéré que la Bretagne pouvait rester une région unique, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

… c’est parce qu’on lui a appliqué une lecture, un tamis purement politiques : M. Le Driant a dû expliquer au Président de la République que la Bretagne devait rester la Bretagne, voilà tout. Au fond, l’Alsace aurait pu obtenir le même traitement, car elle une même identité, une même culture et un même ancrage dans le territoire.